robot windows 11

Bientôt un robot sexuel sous Windows 11 ? Le chef IA de Microsoft répond

Pendant qu’Elon Musk lance des waifus 3D et que Sam Altman autorise bientôt l’érotisme dans ChatGPT, Microsoft joue les moines du cloud. Mustafa Suleyman, patron de la division IA du groupe, a mis les choses au clair : « On ne construira jamais de robot sexuel. » 

🔥 Nous recommandons Gemini

 

Gemini transforme la manière dont vous interagissez avec l’IA, en combinant texte, images, audio et vidéo pour offrir des réponses et solutions multimodales. Que ce soit pour la rédaction, la programmation, ou l’analyse de données, Gemini fournit des outils puissants pour optimiser votre productivité. Disponible dans plusieurs produits Google comme Gmail, Google Docs, et Google Workspace, Gemini facilite la collaboration et l’efficacité au sein des équipes, quelle que soit leur taille.

Chez Microsoft, la morale n’est pas un module optionnel. Mustafa Suleyman, ancien cofondateur de DeepMind, a tranché : pas question de transformer Copilot en Casanova. « Notre mission est d’aider, pas de séduire », explique-t-il.

Cette prise de position tranche avec la direction empruntée par ses ex-partenaires d’OpenAI. Là où Sam Altman ouvre la porte à un ChatGPT « plus adulte », Redmond verrouille la sienne à double tour. 

Pas de love bots, pas de simulation d’affection : l’assistant restera un outil, pas un confident. Microsoft revendique une IA « fluide, bienveillante, dotée d’une forme d’intelligence émotionnelle », mais surtout « non vivante ».

Une pudeur numérique revendiquée comme un signe de sérieux, et une manière subtile de rappeler qu’ici, la responsabilité ne se négocie pas.

Pendant que Musk joue au Sims pour adultes…

YouTube video

Chez xAI, on n’a pas les mêmes scrupules. Elon Musk vient de lancer les « Companions » : de véritables waifus 3D pour sa plateforme Grok. 

Ani, la première du genre, est une gothique animée qui vous accueille d’un « Hey babe ! » tout en parlant philosophie, Samsung ou poésie japonaise. Abonnement : 30 $ par mois. Interface : iOS only. Des millions de clics et autant de débats.

Pendant ce temps, OpenAI s’apprête à franchir une étape historique : dès décembre 2025, ChatGPT pourra générer du contenu érotique pour utilisateurs adultes vérifiés. Sam Altman résume la philosophie : « Traiter les utilisateurs adultes comme des adultes ».

Et l’appétit du public est à la hauteur. Le marché global du « sex-tech » pèse déjà 42,6 milliards de dollars en 2024, avec un bond attendu à 107 milliards d’ici 2030

Plus de 29 millions d’utilisateurs interagissent déjà régulièrement avec des IA « romantiques » ou sexuelles. L’amour 2.0, c’est une économie bien réelle.

Un robot, oui… mais pas un petit ami 

Suleyman parle d’une IA « émotionnellement intelligente », capable d’empathie mais sans illusion de conscience. Une nuance essentielle : il veut éviter ce qu’il appelle l’« AI psychosis », ce moment où l’humain finit par croire que la machine l’aime vraiment.

Microsoft veut des Copilot, pas des Cupidon. Des logiciels utiles, pas des substituts affectifs. Dans sa logique « safe by design », l’entreprise préfère prévenir les dérives : attachement pathologique, isolement social, ou glissements éthiques.

Et puis, disons-le : dans un monde où les scandales de données intimes peuvent ruiner une marque en un week-end, rester du côté de la retenue relève aussi de l’instinct de survie.

YouTube video

L’amour sous licence Microsoft ? Pas demain la veille 

Car la chasteté a ses raisons que la stratégie comprend très bien. En s’abstenant du « sex-tech », Microsoft protège une image de fiabilité. Celle qui séduit les ministères, les écoles, les grands comptes et les partenaires publics.

Pendant qu’OpenAI et xAI draguent les utilisateurs, Redmond cultive une séduction plus institutionnelle : celle des contrats cloud et des partenariats souverains.

Ce n’est pas de la pudibonderie, c’est du positionnement. Une marque « clean », qui rassure les parents comme les dirigeants. Et qui sait que le futur de l’IA se joue aussi sur le terrain de la confiance.

Windows 11 ne fera pas l’amour, mais il vous écoutera

Peut-on vraiment concevoir une IA empathique sans tomber dans le piège de l’intimité simulée ?

Microsoft veut des assistants capables de détecter le ton d’un mail, de consoler après un bug, d’accompagner sans séduire. Mais où s’arrête l’écoute et où commence l’attachement ?

Entre le bot qui « comprend vos émotions » et celui qui « vous aime », la frontière est de plus en plus floue. Et c’est peut-être là que se jouera la prochaine révolution culturelle : la conquête des cœurs, pas seulement des cerveaux.

YouTube video

Quand la morale bugue face au désir

En refusant toute sensualité numérique, Microsoft défend une vision rationnelle de l’intelligence artificielle : responsable, contrôlée, quasi ascétique.

Mais à force de rester sage, le risque n’est-il pas de passer à côté du pouls humain ? Dans un futur où l’émotion devient l’arme ultime de fidélisation, peut-être que le vrai bug ne sera pas moral, mais commercial.

Et si la prochaine mise à jour de Windows ne visait plus à corriger des failles de sécurité, mais des cœurs en manque de connexion ?

Et vous, qu’en pensez vous ? Microsoft devrait-il céder face à la demande des utilisateurs et créer un robot sexuel ? Partagez votre avis en commentaire !

Restez à la pointe de l'information avec LEBIGDATA.FR !

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Newsletter

La newsletter IA du futur

Rejoins nos 100 000 passionnés et experts et reçois en avant-première les dernières tendances de l’intelligence artificielle🔥