Le CESP introduit la certification “E-Retail Data Trust” pour renforcer la transparence et l’homogénéité dans le e-retail media. Avec des indicateurs de performance standardisés, cette initiative aide les annonceurs à évaluer leurs investissements. Elle contribue ainsi à la professionnalisation d’un secteur en pleine croissance.
Une certification pour structurer le e-retail media
Le le CESP a officialisé le lancement d’une nouvelle certification, appelée “E-Retail Data Trust” le 18 octobre dernier. Puisque le marché en pleine expansion, cette initiative vise à renforcer la transparence et à standardiser les bilans des campagnes e-retail media. Je trouve cette ainsi un référentiel pour les acteurs de ce secteur. La certification repose sur huit indicateurs de performance clés. Ils sont destinés à homogénéiser les modes de calcul et à faciliter la comparaison des résultats entre les différents partenaires.
En 2023, le retail media a généré plus de 1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en France. Je trouve que cela reflète la place centrale qu’il occupe désormais dans les stratégies des distributeurs et des marques. Ces dernières investissent désormais entre 10 et 15 % de leurs budgets médias dans ce canal numérique. Cette proportion souligne l’importance de la professionnalisation du secteur.
Nicolas Trannoy, directeur de la Stratégie et du Marketing chez Lucky Cart, souligne l’impact de ce nouveau label : “Ce label renforce la légitimité des investissements dans le retail media et offre aux annonceurs la confiance nécessaire pour choisir leurs partenaires. Il contribue au bon fonctionnement et à la maturation du secteur, avec une volonté de la part de tous les acteurs de converger vers plus de transparence et d’harmonisation sur les modes de calcul des bilans.”
Un label pour répondre aux disparités du marché
Le retail media, bien qu’en pleine croissance, reste confronté à de nombreuses disparités techniques. Chaque acteur poursuit ses propres objectifs, adopte des méthodologies variées et a sa propre compréhension du comportement des consommateurs. Ces divergences rendent complexe la comparaison des bilans de campagnes et peuvent affecter la prise de décision des annonceurs. Ils manquent souvent d’indicateurs fiables pour évaluer leurs partenariats.
La certification E-Retail Data Trust vise à réduire ces disparités grâce à des standards communs. Selon le CESP, la certification offre aux annonceurs la possibilité de s’appuyer sur des données normalisées. C’est ainsi un atout de taille pour évaluer leurs investissements et assurer une allocation plus efficace de leurs budgets publicitaires. L’ambition du CESP est de faire de cette certification un repère de confiance dans un secteur en mutation. Elle veille à ce que chaque acteur certifié respecte les mêmes critères de transparence et de performance.
Nicolas Trannoy le confirme : “La croissance rapide du retail media a mis en lumière les disparités techniques et les enjeux pluriels auxquels font face les acteurs du secteur. Ces derniers poursuivent chacun leurs propres objectifs avec différentes visions business, méthodes de travail et compréhensions du shopper.”
Première vague de certifications en Janvier 2025
Le lancement officiel de la première vague de certifications est prévu pour janvier 2025. Cette échéance marque une étape cruciale pour le secteur du e-retail media, qui cherche à s’aligner sur des standards fiables. Le CESP espère qu’avec une certification claire, il deviendra plus facile pour les annonceurs de comparer les performances et de faire des choix éclairés pour optimiser leurs campagnes.
En parallèle, la certification devrait encourager les distributeurs à renforcer leurs pratiques, car les exigences du label les incitent à adopter des méthodes d’analyse précises et transparentes. La professionnalisation croissante de l’industrie renforce ainsi la crédibilité des acteurs du retail media et favorise un environnement plus sain et transparent. Avec cette certification, je trouve que le CESP contribue à harmoniser le secteur. Il veille aussi à protéger les intérêts des annonceurs et à ouvrir la voie à un avenir plus standardisé et transparent pour le retail media.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
- Partager l'article :