Lors d’un événement à Tokyo le 3 février, OpenAI, la grande entreprise d’IA américaine, a introduit Deep Research. C’est un outil de recherche avancée intégré à ChatGPT, en collaboration avec SoftBank.
OpenAI a surpris tout le monde en annonçant Deep Research, une nouvelle fonctionnalité intégrée à ChatGPT. Avec cet outil, l’IA ne se contente plus de répondre aux questions, elle analyse, trie et synthétise des informations provenant de centaines de sites web.
D’ailleurs, cette annonce arrive seulement deux jours après le lancement du modèle o3-mini. OpenAI semble avancer à toute vitesse. Il s’agit d’une révolution pour tous ceux qui ont besoin d’informations fiables sans passer des heures à chercher. Journalistes, chercheurs, étudiants, tout le monde pourrait en profiter.
Deep Research : une IA qui analyse, trie et rédige en un temps record
Avec Deep Research, ChatGPT passe à un tout autre niveau. Il ne répond plus simplement aux questions, il décortique un sujet en profondeur. L’utilisateur peut poser une question, mais aussi envoyer des fichiers : PDF, feuilles de calcul, rapports… Tout y passe !
L’IA prend alors entre 5 et 30 minutes pour compiler des données fiables. Un panneau latéral permet de suivre son travail en temps réel. Il affiche les sources consultées, le degré d’avancement et les citations utilisées.
OpenAI le souligne bien : « Il accomplit en quelques dizaines de minutes ce qui prendrait plusieurs heures à un humain ! »
Or, cette rapidité change tout. Autrement, des recherches longues et fatigantes deviennent un jeu d’enfant. On peut enfin se concentrer sur l’essentiel, sans perte de temps.
Today we are launching our next agent capable of doing work for you independently—deep research.
— OpenAI (@OpenAI) February 3, 2025
Give it a prompt and ChatGPT will find, analyze & synthesize hundreds of online sources to create a comprehensive report in tens of minutes vs what would take a human many hours. pic.twitter.com/03PPi4cdqi
Des performances impressionnantes, mais hélas, il y a encore des failles
Toutefois, Deep Research n’est pas sans défauts. Parfois, il hallucine des faits, ce qui peut fausser certaines conclusions. Tantôt, il a du mal à distinguer une source fiable d’une simple rumeur. Si bien que les résultats peuvent être parfois inexacts.
Il s’agit d’un problème récurrent dans le domaine de l’IA. Mais OpenAI se veut rassurant : « Nous nous attendons à ce que tous ces problèmes s’améliorent rapidement avec l’utilisation et le temps. » En plus, quelques utilisateurs signalent des erreurs de formatage dans les rapports générés.
Par contre, un autre point freine son adoption : son prix. Actuellement, seuls les abonnés ChatGPT Pro peuvent accéder à Deep Research, pour 200 dollars par mois.
Une somme importante, surtout si on compare avec Gemini Advanced de Google, inclus dans l’offre One AI Premium à 20 dollars par mois.
D’ailleurs, OpenAI impose une limite de 100 recherches par mois aux abonnés Pro. Plus une requête est complexe, plus elle consomme de ressources. Mieux vaut donc bien choisir ses recherches.
Autrement, OpenAI travaille déjà sur une version plus légère et plus abordable de Deep Research. Son objectif est de rendre cet outil accessible à un plus large public et augmenter les quotas d’utilisation.
Et si tout se passe bien, les abonnés ChatGPT Plus pourront tester cette fonctionnalité d’ici un mois.
Mais malheureusement, cette nouveauté ne sera pas disponible partout. Deep Research d’OpenAI est encore inaccessible en Europe. Le Royaume-Uni, la Suisse et la zone économique européenne devront attendre.
Eh oui, je sais que vous vous demandez pourquoi. Alors, pour information, des régulations strictes compliquent son déploiement. Mais OpenAI espère contourner ces obstacles rapidement.
Selon vous, l’intelligence artificielle peut-elle vraiment remplacer un analyste humain ? Donnez-nous votre opinion dans les commentaires !
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