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Meta AI : l’IA Facebook droguée au porno ? Zuck répond que c’est sa conso perso !

C’est l’accusation la plus improbable — et la plus gênante — qu’ait connue la Silicon Valley depuis longtemps. Meta aurait téléchargé des milliers de films pornographiques pour entraîner son IA vidéo. En face, Mark Zuckerberg plaide la bonne foi : il ne s’agirait pas d’un projet secret d’IA adulte, mais de la consommation privée de quelques employés. Que mangent vraiment nos IA… et qui contrôle leur régime ?

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Imaginez la scène : le FBI du porno débarque chez Meta. Strike 3 Holdings, un studio connu autant pour ses films X que pour ses poursuites contre les téléchargeurs, accuse le géant de Menlo Park d’avoir torrenté plus de 2 400 vidéos protégées par copyright depuis 2018.

Et pas n’importe comment. La plainte, repérée par TorrentFreak et Ars Technica, décrit un « réseau furtif » de 2 500 adresses IP cachées utilisé pour télécharger et redistribuer ses films. 

Dans quel but ? Il s’agirait de nourrir une IA vidéo interne, baptisée « Movie Gen » et capable de générer des séquences réalistes à partir de texte.

Selon Strike 3, on parle de contenus « hautement humains ». Comprenez : des corps, des mouvements, des angles rares… « idéaux pour entraîner une IA à comprendre l’anatomie et la physique des gestes ». 

Autrement dit, Meta aurait dopé son IA au porno pour la rendre plus fluide. L’entreprise réclame jusqu’à 350 millions de dollars de dommages.

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Le porno, nouvelle protéine des IA génératives

La théorie a de quoi faire rougir les datacenters. Les modèles vidéo modernes, comme Sora d’OpenAI ou Movie Gen de Meta, nécessitent des milliards d’images pour apprendre à reproduire les mouvements humains, la lumière, la texture de la peau. 

Or, les contenus explicites sont, par essence, riches en postures, en corps en mouvement, en interactions physiques. Pour Strike 3, l’équation est simple : plus de porno = meilleure compréhension visuelle.

Mais cette vision « biologique » du dataset choque autant qu’elle fascine. Car si les IA de demain apprennent à animer un visage ou une main, c’est peut-être grâce à des sources que personne n’oserait citer dans un white paper.

Meta se défend : pas de complot, juste du plaisir coupable

Chez Meta, on étouffe un rire nerveux. Lundi dernier, la firme a déposé une requête de rejet en qualifiant la plainte d’« absurde et sans fondement ». 

Les avocats affirment que Strike 3 « n’apporte aucune preuve concrète », et rappellent que les téléchargements remontent à avant 2022, soit plusieurs années avant les recherches sur les modèles vidéo.

« Quelques dizaines de films par an, épars, sans coordination: tout indique des usages personnels, pas un entraînement d’IA », écrit Meta dans sa défense. 

Traduction : si certains employés ont craqué pour un torrent au bureau, ce n’était pas un plan global de recherche… juste un moment de plaisir solitaire pour décompresser

La firme souligne même que ses conditions d’utilisation interdisent toute production de contenu sexuel, ce qui rend « incohérent » l’idée qu’elle aurait délibérément intégré de la pornographie à son IA.

Espionnage ou simple embouteillage d’IP ?

Le point le plus croustillant, et le plus confus, reste cette histoire de 2 500 IP cachées. Strike 3 affirme que Meta aurait utilisé un réseau parallèle pour dissimuler ses activités torrent. 

Meta, elle, parle d’un contresens : si l’entreprise voulait vraiment cacher quelque chose, pourquoi laisser 47 adresses IP publiques télécharger ouvertement des fichiers ?

Les ingénieurs réseau rappellent que chez Meta, entre les employés, sous-traitants, visiteurs et outils internes, des milliers de connexions transitent chaque jour

Une IP « Meta » ne prouve pas qu’un salarié de Menlo Park était derrière le clic. Le téléchargement pourrait aussi bien venir d’un consultant, d’un réparateur ou d’un invité Wi-Fi un peu trop curieux.

Derrière la blague : un vrai débat sur les datasets « sales »

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L’affaire amuse les réseaux, mais elle met surtout le doigt sur un malaise profond : le manque total de transparence sur les données qui entraînent nos IA.

Depuis deux ans, les modèles génératifs sont accusés de s’appuyer sur des contenus protégés (livres, images, musiques) sans consentement. Le porno, jusqu’ici, restait un tabou : personne n’en parle, tout le monde sait qu’il circule.

Les grands acteurs comme OpenAI, Google ou Meta jurent qu’ils filtrent le NSFW, mais les datasets ouverts comme LAION-5B ou Common Crawl en regorgent. 

Et si des algorithmes en venaient malgré eux à apprendre des corps nus, qui serait responsable ? L’entreprise, l’ingénieur, ou le dataset lui-même ?

Zuck lave plus blanc que propre (en attendant le verdict)

Pour l’instant, Meta cherche surtout à étouffer l’affaire. Le groupe réclame le rejet pur et simple de la plainte, qualifiant Strike 3 de « copyright troll » : une société qui multiplie les actions pour soutirer des règlements financiers.

Mais la justice américaine pourrait exiger que Meta dévoile certaines traces réseau, voire une partie de ses sources d’entraînement. Ce serait un précédent majeur : la première incursion légale dans les dessous des datasets d’IA.

En attendant, Zuckerberg joue profil bas. « Nous ne voulons pas ce type de contenu, et nous prenons des mesures pour l’éviter », a déclaré un porte-parole à Ars Technica.

Alors que Meta AI a déjà créé la polémique en parlant de flirt et de romance à des enfants, ce nouveau scandale pourrait faire perdre encore des places à Meta dans la course à l’IA… 

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Et vous, qu’en pensez-vous ? Faut-il nourrir les IA avec du porno ? Seriez-vous intéressé par une IA capable de générer des films X sur demande ? Partagez votre avis en commentaire ! 

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