Neuralink battu par les Suisses ? Voici une puce cérébrale 5 fois plus petite !

a peut-être trouvé un sérieux concurrent en Suisse ! Alors que Telepathy d’ impressionne par ses capacités, une nouvelle puce cérébrale, cinq fois plus petite, fait son entrée sur la scène des interfaces cerveau-machine.

Les interfaces cerveau-machine (ICM) changent notre manière de comprendre et d’interagir avec le cerveau humain. Neuralink, la société d’Elon Musk, est depuis longtemps en tête avec sa puce Telepathy. Celle-ci est capable de traduire l’activité neuronale en commandes numériques. Par contre, une équipe de chercheurs suisses a développé le MiBMI. Il s’agit d’une puce cérébrale cinq fois plus petite que celle de Neuralink, avec une précision de 91 %.

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Les troubles neurologiques, comme les maladies neuromusculaires, le syndrome de verrouillage ou les AVC, compliquent souvent la communication sociale. C’est pourquoi des interfaces cerveau-machine (ICM) basées sur l’électroencéphalographie (EEG) sont là pour aider ces personnes. Toutefois, ces systèmes prennent de la place.

Alors, des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont élaboré le MiBMI, une interface neuronale de seulement 2,46 mm². La puce de Neuralink, elle, nécessite l’insertion de 64 électrodes dans le cerveau. Ce dispositif en silicium suisse est donc plus pratique pour les patients.

Une révolution des interfaces cerveau-machine

Le MiBMi surveille l’activité électrique du cerveau et la convertit en signaux. Ce qui la rend unique, ce sont ses systèmes de haut niveau avec 192 canaux pour l’enregistrement neuronal et un décodeur neuronal de 512 canaux.

Les chercheurs suisses utilisent une approche originale pour interpréter ces signaux de langage du cerveau. En se concentrant sur une puce spécialisée, ces experts ont découvert des « codes neuronaux distinctifs » (CND). C’est comme des marqueurs qui s’activent quand une personne imagine une lettre.

Plutôt que de traiter des milliers d’octets de données pour chaque pensée, le système se focalise aux CND. Ainsi, cela réduit le volume de données à juste une centaine d’octets. Par conséquent, ce dispositif est non seulement plus rapide et précis, mais aussi économe en énergie.

Une performance prometteuse dans le décodage des caractères neuronaux

Le MiBMI convertit l’activité neuronale en texte avec une précision de 91 %, selon les tests effectués à partir de données neuronales antérieures (comme ceux du laboratoire Shenoy de Stanford). Néanmoins, la puce n’a pas encore été ée en conditions réelles. Bien qu’elle ne puisse actuellement décoder que 31 caractères, cette performance surpasse celle des autres systèmes similaires. D’autres améliorations sont également à venir.

https://twitter.com/Neuro_X_EPFL/status/1827977147144675589

Comme l’explique l’équipe d’EPFL, le MiBMI ne se limite pas à cette conversion. En collaboration avec les laboratoires de Silvestro Micera, Grégoire Courtine, Stéphanie Lacour et David Atienza, les chercheurs suisses travaillent sur des systèmes ICM de nouvelle génération.

Ce partenariat vise à tester leur puce cérébrale dans des contextes variés, comme le décodage du langage ou le contrôle du mouvement. L’objectif final est de développer une puce neuronale polyvalente, adaptable à divers troubles neurologiques. Cela élargirait ainsi les options de traitement.

Alors, pensez-vous que cette puce MiBMI est un concurrent sérieux pour Neuralink ? N’hésitez pas à exprimer votre point de vue en commentaire !

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