L’univers de l’IA vient de vivre un séisme, et il a un nom : DeepSeek. Ce modèle chinois open source, à la fois performant et économique, bouscule l’ordre établi et pousse OpenAI dans ses retranchements. Face à ce nouveau rival, Sam Altman joue la carte de la sérénité, mais derrière les déclarations publiques, la pression monte. Et même Donald Trump s’en mêle. Alors, DeepSeek est-il en train de rebattre les cartes, ou OpenAI prépare-t-il une riposte à la hauteur ?
La montée en puissance de DeepSeek a pris tout le monde de court. Ce modèle chinois, développé avec des ressources moins gourmandes, prouve qu’il est possible d’atteindre des performances remarquables sans les infrastructures colossales des géants de l’IA.
Pourtant, Sam Altman, PDG d’OpenAI, ne semble pas inquiet. Du moins, officiellement. Il a même reconnu que DeepSeek R1 était un modèle « impressionnant ». Tout en promettant que les futurs modèles d’OpenAI seront encore plus puissants. Une façon de rassurer, mais aussi de montrer que la bataille ne fait que commencer.
Mais tout le monde ne partage pas cet optimisme. Donald Trump, désormais président des États-Unis, voit plutôt cette percée chinoise comme un avertissement pour les entreprises américaines.
OpenAI sous pression face à DeepSeek
DeepSeek n’a pas mis longtemps à s’imposer. En plus, son modèle, DeepSeek R1, a un atout majeur. Celui-ci est open source et repose sur des puces Nvidia moins avancées. C’est ce qui rend son développement bien moins coûteux que celui de mastodontes comme GPT-4o.
En d’autres termes, il prouve qu’une IA performante peut être construite sans nécessiter une armada de serveurs très puissants. Et ça, ça fait trembler tout le business model des géants de l’IA.
Par ailleurs, l’application a pulvérisé les classements de téléchargement aux États-Unis. Je pense que c’est un exploit pour un produit chinois. Mais pas de succès sans embûches, car une cyberattaque massive a temporairement paralysé les inscriptions.
L’impact de DeepSeek ne s’arrête pas à la technologie. Même Donald Trump a réagi. Depuis Air Force One, il a déclaré que cette avancée chinoise était un « signal d’alarme » pour les entreprises américaines.
Qui plus est, la confidentialité des données commence à faire grincer des dents. DeepSeek stocke les informations des utilisateurs sur des serveurs en Chine. Forcément, ça rappelle la controverse autour de TikTok. Va-t-on assister à une interdiction pure et simple de DeepSeek aux États-Unis ?
Sam Altman reste (officiellement) zen
Face à cette montée en puissance, on aurait pu s’attendre à voir Sam Altman paniquer. Mais non. Sur X, ce 28 janvier, il a reconnu que DeepSeek était un modèle « impressionnant ».
Mais Sam Altman ne s’est pas contenté de flatter la concurrence. Il a aussi promis que les prochains modèles d’OpenAI seront encore plus puissants.
?ref_src=twsrc%5Etfw">January 28, 2025deepseek's r1 is an impressive model, particularly around what they're able to deliver for the price.
— Sam Altman (@sama)
we will obviously deliver much better models and also it's legit invigorating to have a new competitor! we will pull up some releases.
Et là, c’est tout un débat, car DeepSeek prouve que l’on peut faire de l’IA performante avec moins de puissance brute. Sam Altman, lui, pense que l’avenir appartient aux modèles très puissants. Qui aura raison ?
Trump parle de signal d’alarme et Sam Altman, lui, reste confiant. Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Entre OpenAI et DeepSeek, qui a l’approche la plus prometteuse selon vous ? Parlons-en en commentaire !
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