Les États-Unis seraient le pays qui dénombre le plus de victimes de data breach durant l’année 2021. Au total, l’État américain a signalé 214,4 millions de violations de bases de données sur cette seule année.
Une hausse de 22% aux États-Unis
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La transformation digitale à travers le monde poursuit son expansion. Depuis 2020, la pandémie du Covid-19 a donné une plus grande impulsion à la numérisation avec le passage massif du travail et de l’enseignement en ligne.
Le digital apporte son lot d’avantages, mais correspond également à un risque accru d’exfiltration et d’exposition de données personnelles. Il s’agit d’un fléau mondial, mais les internautes américains en ont particulièrement fait les frais.
Selon une étude par Surfshark, une société de services VPN néerlandaise, les États-Unis ont signalé 214,4 millions de violations de bases de données rien qu’en 2021, soit une hausse de 22% par rapport à l’année précédente. Les experts recommandent aux victimes et à tout un chacun d’ailleurs d’améliorer la sécurité de leur compte.
Une personne sur cinq touchée dans le monde
À l’échelle mondiale, le nombre de victimes recensées de janvier à novembre 2021 s’élève à 952,8 millions, soit une personne sur cinq. Une hausse de 3,1% a été observée par rapport à l’année précédente.
Si États-Unis les ont battu le record annuel du nombre de comptes compromis, l’Iran arrive en seconde position avec 156,09 millions de personnes concernées. L’Inde qui recense 86,63 millions de comptes violés arrive en troisième position.
En France, la violation de données a touché 24,63 millions utilisateurs en 2021, la plaçant à la cinquième position derrière la Russie (26,98 millions). Ensemble, ces cinq pays représentent plus de la moitié des personnes concernées par la violation de données. Soit 506,6 millions de comptes compromis contre 446,1 millions de violations de données pour le reste du monde.
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