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Vous allez vivre 200 ans grâce à l’IA ! Anthropic annonce une révolution pour 2030

L’espérance de vie humaine pourrait très bientôt doubler grâce à l’intelligence artificielle ! C’est ce qu’affirme Dario Amodei, CEO d’, lors d’un panel de discussion au Forum Economique Mondial de Davos. Aux côtés des dirigeants d’autres grandes entreprises comme Uber, ou Salesforce, il explique les plus grandes promesses de l’IA, mais livre aussi de vives inquiétudes quant à son potentiel destructeur…

Jusqu’à présent, le record de longévité humaine officiellement reconnu est détenu par la Française Jeanne Louise Calment, qui s’est éteinte en 1997 à l’âge de 122 ans et 164 jours. Toutefois, ce record pourrait prochainement exploser grâce à l’intelligence artificielle !

Selon Dario Amodei, le CEO d’Anthropic, l’IA pourrait très prochainement permettre d’importantes avancées dans la science et notamment dans le domaine de la biologie.

Lors d’un panel organisé le 23 janvier 2025 au Forum Economique Mondial de Davos, il a expliqué que l’IA pourrait « doubler l’espérance de vie humaine d’ici seulement 5 à 10 ans ». Il s’agit d’après lui de la « grande vision » du secteur de l’intelligence artificielle.

Pour cause, il estime qu’une IA peut aujourd’hui accomplir l’équivalent d’un siècle de recherche en biologie à seulement 5 à 10 ans. Or, beaucoup d’experts considèrent qu’il faudra 100 ans de recherche pour doubler la durée moyenne de la vie humaine.

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D’ailleurs, Amodei révèle que son entreprise travaille actuellement sur un « collaborateur virtuel » : un agent IA capable d’accomplir des tâches de haut niveau sur le lieu de travail.

Il peut par exemple ouvrir Google Docs ou utiliser la messagerie Slack. Un manager n’aura besoin de le surveiller qu’une fois de temps en temps, à la manière d’un employé humain.

Au cours des trois à six derniers mois, le chef d’entreprise explique être devenu « plus confiant » sur le fait que « nous nous dirigeons vraiment vers des systèmes IA meilleurs que presque tous les humains sur presque toutes les tâches ».

Comme nous l’expliquions dans ce précédent article, il affirme avoir vu des modèles IA aussi performants que des étudiants en doctorat de mathématiques, programmation ou biologie.

D’ici 2026 ou 2027, il s’attend à ce que « nous ayons des systèmes IA largement meilleurs que presque tous les humains à presque tout ».

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L’IA ne peut pas sauver le monde à cause de deux obstacles

Cependant, Amodei précise que les agents IA ne vont pas « résoudre immédiatement tous les problèmes du monde ». Deux principaux obstacles se dressent face à cette technologie révolutionnaire.

Il s’agit du monde physique et de la bureaucratie humaine. Un problème que l’on rencontre déjà dans le domaine des voitures autonomes, qui peinent à s’adapter aux imprévus du monde réel et se heurtent à des restrictions administratives.

Un frein qu’admet le CEO de Uber, Dara Khosrowshahi. Par exemple, un panneau stop un peu effacé peut provoquer la confusion chez une voiture autonome alors que même un conducteur humain débutant n’aura aucun souci à en tenir compte.

De la même manière, le CEO d’Anthropic explique que l’IA peut inventer de nouveaux médicaments, mais qu’ils devront faire l’objet de tests cliniques et être approuvés par les régulateurs.

Néanmoins, le CEO de Pfizer, Albert Bourla, également présent lors de ce panel de discussion, confirme que l’IA peut réduire le temps de découverte de médicaments à quelques mois au lieu de plusieurs années.

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Cependant, pour que le public puisse profiter de ces avancées, plusieurs étapes doivent être franchies. Par exemple, l’IA doit aider à identifier des cibles prometteuses, mais il faut ensuite suivre un processus pour associer un anticorps à une protéine spécifique que l’on retrouve souvent dans les cellules cancéreuses.

Il faut ensuite l’armer avec une « ogive » pour qu’elle détruise uniquement les cellules cancéreuses et non les cellules saines.

Un second obstacle que pointe du doigt le CEO d’ Uber est le manque de confiance du public. Selon lui, il est plus facile pour les gens d’accepter les erreurs d’autres humains que celles de l’IA.

Par conséquent, l’IA doit être 10 fois meilleure que les humains pour obtenir leur confiance. Même s’il est convaincu que les voitures autonomes sont plus sûres que les véhicules conduits par les humains, même une poignée d’accidents suffit à éroder la confiance du public.

De même, Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN, reconnaît que son institution peut être « trop lente » pour innover. Très souvent l’OTAN voudrait qu’une solution technologique fonctionne presque parfaitement avant d’être déployée. Il estime que c’est une erreur, car « la vitesse est l’essence ».

La dernière génération d’employés humains ?

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Un autre CEO présent lors de ce panel est celui de Salesforce, Marc Benioff. Selon lui, les chefs d’entreprise présents à Davos étaient peut-être les derniers à gérer des employés uniquement humains.

À ses yeux, les agents IA vont très bientôt prendre une grande importance au sein des entreprises. Les managers travailleront à la fois avec des employés humains et numériques.

Pour rappel, Salesforce propose déjà Agentforce : une solution laissant les clients construire et personnaliser les agents IA.

Même son de cloche pour la CIO de Google, Ruth Porat, affirmant que Google regarde déjà vers l’avenir et vers des technologies comme l’.

En décembre 2024, la firme a présenté la puce quantique Willow capable de résoudre en moins de 5 minutes des problèmes qui prendraient des milliards d’années aux meilleurs superordinateurs.

La crainte d’une super-dictature basée sur l’IA

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Toutefois, concernant l’avenir, Amodei s’inquiète de l’impact de l’IA sur les systèmes politiques. Il ignore pour l’instant si elle mènera à une meilleure démocratie ou à davantage d’autocratie.

Par exemple, il se demande ce qu’il adviendra quand la Chine déploiera 10 millions d’agents IA : « que pourraient-ils faire en termes d’État de surveillance ? Le pouvoir des dictateurs a traditionnellement été restreint par le besoin d’avoir des humains qui exécutent la volonté du dictateur… »

Or, « il y a une possibilité effrayante que l’IA puisse supprimer certaines de ces limites et rendre possible quelque chose comme le roman 1984 ou encore plus sombre à l’échelle internationale ».

Selon la CIO de Google, c’est précisément pourquoi l’Occident doit rester en avance dans le développement de l’IA. Et ceci requiert un environnement administratif propice à l’innovation.

Elle estime aussi que les entreprises doivent rester engagées avec les pays étrangers dans leur développement de l’IA. Quand elle parle avec des dirigeants, elle rapporte qu’ils expriment tous de l’intérêt pour déployer l’IA dans leurs pays.

Cependant, ils disent aussi clairement que si les États-Unis ne sont pas présents, ils feront des partenariats avec d’autres pays. La récente percée fulgurante de la startup chinoise DeepSeek confirme que la domination occidentale sur l’IA ne tient qu’à un fil

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Et vous, qu’en pensez-vous ? Quels sont vos plus grands espoirs et vos plus grandes craintes concernant l’intelligence artificielle ? Partagez votre avis en commentaire !

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