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Surprise ! Apple a commencé à développer une puce cérébrale, en partenariat avec la startup Synchron. Après l’iPhone Pro Max, la prochaine étape est-elle de s’implanter iOS dans le cerveau pour les fans de la Pomme ?
Vous en connaissez forcément : ils vendraient un rein pour le dernier iPhone, défendent Tim Cook comme s’il était leur oncle, trouvent normal de payer 29€ pour un chiffon, et vous voient comme un sous-être si vous ne portez pas d’AirPods. On parle bien sûr des fanboys d’Apple !
En 2027, ces étranges créatures au comportement fanatique pourraient enfin achever leur mutation. Selon le Wall Street Journal, Apple a commencé à développer une interface cerveau-machine !
La Pomme a noué un partenariat avec Synchron, une entreprise new-yorkaise soutenue par Jeff Bezos et Bill Gates, pour mener à bien ce nouveau projet.
Apple veut concurrencer le Neuralink d’Elon Musk
Alors, s’agira-t-il d’une puce qui permettra de recharger l’iPhone en fronçant les sourcils, de scroller TikTok en dormant, de payer le café en clignant des yeux ?
Non. En réalité, ce dispositif est principalement pensé pour les personnes en situation de handicap moteur.
Il leur permettra de contrôler leur iPhone, leur iPad ou encore leur casque Vision Pro à l’aide des signaux neuronaux capturés par l’implant.
Rappelons que l’industrie des interfaces cerveau-machine est en plein essor, et devrait connaître une croissance massive au cours des prochaines décennies.
L’un des acteurs les plus célèbres du secteur n’est autre qu’Elon Musk avec sa startup Neuralink ! Cette dernière a déjà implanté ses puces dans les cerveaux de trois patients.
Toutefois, contrairement à l’implant Neuralink N1, l’appareil Stentrode de Synchron s’apparente à un stent.
Il s’implante sur le cerveau et non à l’intérieur. Ceci évite aux utilisateurs une opération invasive à cerveau ouvert.
Une fois en place, le Stentrode fonctionne en utilisant ses électrodes pour lire les signaux cérébraux et les traduire en navigation sur l’écran et en sélection d’icônes.
L’appareil utilise la fonctionnalité d’accessibilité déjà existante sur le système d’exploitation d’Apple, permettant de contrôler son Mac à distance à l’aide de contrôleurs comme un joystick.
Les premiers tests prometteurs, avec quelques bémols
Depuis 2019, Synchron a implanté son Stentrode sur 10 personnes. Avec l’aide d’Apple, elle va pouvoir étendre rapidement son nombre d’utilisateurs et améliorer fortement son produit !
Afin d’en savoir plus, le Wall Street Journal a rendu visite à Mark Jackson : un habitant de Pittsburgh qui ne peut pas sortir de chez lui à cause d’une sclérose en plaques.
Il a testé le Stentrode avec son Apple Vision Pro, et ceci lui a permis de visiter virtuellement la Suisse et de monter au sommet d’une montagne.
Néanmoins, il souligne que la navigation avec le Stentrode est plus lente que l’utilisation d’un ordinateur ou d’un smartphone. Pour cause, il ne peut pas utiliser l’implant pour imiter le mouvement d’un curseur de souris ou la pression d’un écran tactile.
C’est aussi plus lent qu’un ordinateur utilisé avec le Neuralink N1, car ce dernier permet de capturer beaucoup plus de données cérébrales que l’appareil de Synchron grâce à ses électrodes beaucoup plus nombreuses.
Il faudra donc encore du temps à Apple pour proposer un produit convaincant, mais c’est un début prometteur. Quoi qu’il en soit, la FDA ne donnera pas son approbation pour les implants cérébraux avant encore quelques années.
La puce cérébrale va-t-elle remplacer le smartphone ?
Dans un communiqué de presse, le CEO de Synchron, Dr. Tom Oxley, fait l’éloge d’Apple et affirme que l’entreprise « contribue à l’émergence d’un nouveau paradigme d’interface, où les signaux cérébraux seront reconnus formellement au même titre que le toucher, la voix ou les claviers ».
Il ajoute que « la reconnaissance des IHM comme périphérique d’entrée natif pour les appareils Apple ouvre de nouvelles possibilités pour les personnes vivant avec une paralysie… et au-delà ».
Nous avons toujours utilisé un combo souris-clavier, un écran tactile ou des commandes vocales pour interagir avec nos ordinateurs.
Mais les IHM éliminent le besoin de mouvement physique. Elles permettent donc aux personnes handicapées physiquement d’interagir avec les appareils électroniques.
Et dans le futur, même les utilisateurs sans handicap pourraient contrôler leurs appareils par la pensée pour gagner en rapidité et garder les mains libres !
Alors, qu’en pensez-vous ? Apple peut-il rivaliser avec Neuralink ? Seriez-vous prêt à vous implanter une puce dans le cerveau pour contrôler votre iPhone par la pensée ? Partagez votre avis en commentaire !
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