Malgré la concurrence intense des assistants vocaux, Amazon hésite à déployer sa nouvelle IA Alexa. Je me demande pourquoi la firme peine tant à la mettre à jour. Qu’est-ce qui bloque ? Des employés d’Amazon révèlent pourquoi l’IA Alexa n’est toujours pas lancée.
Alors que Google et Microsoft progressent dans le domaine de l’IA générative et des chatbots conversationnels, je note qu’un acteur majeur dans le domaine des assistants intelligents semble moins présent dans l’actualité. Il s’agit bien d’Amazon et de son service largement utilisé, Alexa.
Des employés d’Amazon ont révélé les raisons de ce retard. Apparemment, des problèmes techniques significatifs entravent son développement. Et je pense que c’est précisément pour cette raison qu’Amazon hésite à le déployer.
Alexa, toujours plus lente que ses concurrents
Depuis plusieurs années, Amazon essaie de rivaliser avec Google et Apple dans le domaine des assistants vocaux. Mais il semble que cette ambition soit freinée par un défaut majeur : Alexa est trop lente. Des documents internes dévoilés par Fortune confirment cette faiblesse.
Lorsqu’on lui pose une question ou qu’on lui donne une commande, l’assistant met un temps à répondre. Voilà pourquoi les testeurs internes lui ont attribué un score de satisfaction de seulement 4,57 sur 7.
Or, ce chiffre est bien en dessous de l’objectif minimal de 5,5 fixé par Amazon. Pendant ce temps, les mises à jour intelligentes de Google Assistant et Siri ont renforcé leur efficacité.
Grâce à leurs performances, ces outils attirent des millions d’utilisateurs supplémentaires chaque année. À titre d’exemple, en juillet dernier, Google comptait 88,9 millions d’utilisateurs aux États-Unis. Siri suivait de près avec 84,2 millions. Quant à Alexa ? Elle plafonnait péniblement à 75,7 millions… un chiffre en baisse.
Outre la lenteur, un autre problème freine le lancement de l’IA Alexa : son incompatibilité avec les anciens appareils. Puisque cette version repose sur des capacités avancées, de nombreux utilisateurs devraient mettre à jour leurs équipements.
C’est donc évident : Amazon souffre d’un retard difficile à combler. De nos jours, les utilisateurs recherchent la rapidité et la précision. Si Alexa ne parvient pas à répondre instantanément, elle risque de perdre encore plus de terrain.
Amazon se prépare à tout gérer seule, mais…
Amazon souhaite que l’IA Alexa accomplisse plus de tâches par elle-même. Par exemple, elle pourrait commander un taxi ou un repas sans passer par des applications tierces.
Néanmoins, cette stratégie pose des questions de confiance. Les utilisateurs accepteront-ils que l’IA Alexa effectue ces actions sans intervention manuelle ? Il y a un risque qu’elle se trompe ou qu’elle interprète mal une demande.
Alors, afin de rendre l’IA Alexa plus autonome, Amazon travaille avec des partenaires comme GrubHub, Ticketmaster et Uber. Elle utiliserait les données de vos comptes liés pour effectuer les tâches. Ainsi, elle pourrait réserver des billets de cinéma ou commander votre plat préféré.
Mais les utilisateurs doivent avoir confiance en l’IA Alexa. Ils doivent être sûrs qu’elle comprend parfaitement leurs demandes. Sinon, ils risquent de ne pas adopter ces nouvelles fonctionnalités.
De plus, il n’y a pas de partenariats établis avec d’autres IA vocales. Mais certaines rumeurs évoquaient une collaboration avec Claude AI d’Anthropic.
Rappelons que Claude est une alternative à ChatGPT, mais sans mode vocal. Un partenariat avec Amazon aurait pu être bénéfique pour les deux parties.
Quant au futur d’Alexa, il reste encore flou. La dernière date de lancement évoquée était fixée au 14 novembre 2024. Pourtant, cette échéance est passée sans que l’IA voie le jour. Selon certaines sources, il faudra désormais patienter jusqu’en 2025 pour découvrir la version finale.
Et vous ? Avez-vous déjà utilisé Alexa ? Quelles ont été vos impressions sur ses performances ? Partagez vos retours en commentaire.
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