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Dassault Aviation et Thales avancent ensemble vers une IA très encadrée destinée aux avions de défense. Leur promesse est simple : aider les équipages à garder la main, même dans les situations les plus tendues.
Les deux groupes français ont officialisé leur partenariat le 18 novembre, sous les projecteurs du Sommet international Adopt AI à Paris. Éric Trappier et Patrice Caine ont signé un accord qui place l’IA au cœur des futurs appareils militaires. Leur priorité reste la maîtrise humaine, renforcée par des outils capables d’analyser, planifier et soutenir les décisions tactiques.
Tout ce que nous savons sur ce projet
Le programme s’appuie sur cortAIx, l’accélérateur d’IA de Thales. Ce pôle réunit des spécialistes de plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada. L’équipe veut transformer les recherches actuelles en solutions directes pour les forces armées.
Cette coopération cible les avions habités et non habités. Les outils prévus couvriront l’observation, la lecture de situations complexes et le contrôle opérationnel. Le tout sera supervisé pour que les équipages gardent la décision finale.
Pascale Lohat, directrice technique de Dassault Aviation, met en avant une vision commune. Elle parle d’une IA souveraine, sûre et contrôlée pour les missions aériennes du futur. Cette ligne s’appuie sur des années de recherche autour du combat aérien collaboratif.
Les démonstrations présentées au Sommet Adopt AI ont attiré un intérêt réel. Les deux industriels ont partagé leur stratégie pour une IA sûre et pilotée, adaptée aux besoins militaires et civils. Le projet s’inscrit d’ailleurs dans les travaux soutenus par le Fonds européen de défense.
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