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Les performances des puces IA de Groq sont la promesse d’un nouveau cap pour l’IA générative. Un palier qui pourrait menacer le leadership de Nvidia.
Nvidia domine outrageusement le marché des accélérateurs d’intelligence artificielle. Les performances remarquables des puces IA de Groq risquent de changer la donne. Le patron de la start-up parle tout de même de processeurs dédiés à l’intelligence artificielle dix fois plus rapides. Malgré le contexte, le dirigeant ne voit pas un rival en Nvidia.
Le secteur de l’intelligence artificielle dépend beaucoup des puces d’accélération de réseaux neuronaux. Leur rôle consiste à accélérer les applications d’IA.
Il faut savoir que les algorithmes d’intelligence artificielle reposent sur des calculs complexes et gourmands en ressources. Les accélérateurs sont indispensables pour les optimiser.
Les puces IA garantissent ainsi la rapidité des analyses et des décisions en temps réel. D’une certaine manière, elles permettent à des outils comme ChatGPT d’exister.
Nvidia, numéro un des puces IA
Il va sans dire que le mastodonte américain des processeurs graphiques n’est pas seul sur le marché des accélérateurs d’intelligence artificielle. Celui-ci fait face à la concurrence d’AMD, d’Intel, et même de Google.
Malgré la concurrence d’autres géants américains de la tech, la part de marché de Nvidia pour les puces IA reste très importante.
Les revenus de ses centres de données ont quadruplé ces deux dernières années. C’est grâce à ce succès phénoménal que la compagnie de Santa Clara détient aujourd’hui plus de 70 % de la part de marché des puces d’accélération de réseaux neuronaux.
Les puces IA ultrarapides de Groq en trouble-fête ?
Rappelons que Groq a débarqué dans le secteur de l’intelligence artificielle en 2019. La start-up mise sur ses propres puces qui reposent sur une base Language Processing Unit (LPU).
Grâce à cette architecture, ses accélérateurs d’IA exécutent plus rapidement la génération des éléments à partir des modèles de langage préexistants. Sur le critère de la vitesse, ses puces dominent largement la concurrence.
Précisons qu’en pratique, une puce de Groq arrive à effectuer un quadrillion d’opérations à la seconde. Cela équivaut à 400 mots à la seconde.
À titre de comparaison, aucun accélérateur d’intelligence artificielle de Nvidia ne dépasse les 100 mots à la seconde. Grâce à ses capacités exceptionnelles, Groq peut aspirer à arracher une part de marché significative.
Nvidia, plus un partenaire qu’un concurrent pour Groq
Les avantages de la vitesse des puces IA de Groq ne s’arrêtent pas l’exécution rapide des tâches. « C’est beaucoup moins coûteux, et ça utilise surtout beaucoup moins de puissance », révèle Jonathan Ross, le patron de Groq.
La start-up de Mountain View n’aurait pas pu obtenir cette baisse de ressources sans des puces « dix fois plus rapides pour faire tourner les modèles ».
D’autre part, Ross ne se considère pas comme un concurrent de Nvidia. Le patron de Groq parle plutôt de complémentarité.
Il faut savoir que les puces IA de Groq sont optimisées les modèles de langage déjà entraînés. Cela n’est pas le cas des accélérateurs d’IA de Nvidia qui sont davantage adaptés pour l’entraînement.
En ce qui concerne l’implantation en Europe, Groq penche pour la France. Cependant, aucune date n’a été fixée. Cette arrivée, est-elle une bonne chose pour le pays ?
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