Ce nouveau superordinateur est le plus puissant du monde, et va créer des bombes nucléaires

Quelque part dans les États-Unis se trouve un cerveau artificiel capable de traiter plus de 1,7 quintillion de calculs par seconde. Cette machine est si puissante qu’elle pourrait modéliser les forces les plus destructrices de la planète. Sans jamais allumer une mèche. Je parle ici d’El Capitan, le tout nouveau superordinateur qui repousse les limites de l’imaginable. Mais attention, cette bête de puissance n’est pas là pour jouer à Tetris.

Le supercalculateur El Capitan, fraîchement dévoilé par le Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL), n’est pas qu’un exploit d’ingénierie. Avec une vitesse inégalée de 1,742 exaFLOPS, il devient donc officiellement le superordinateur le plus puissant du monde. En plus, ce monstre de calcul n’a pas été conçu uniquement pour la recherche scientifique ou l’innovation technologique. Sa mission est de créer et simuler des armes nucléaires de façon virtuelle.

Le superordinateur El Capitan est le roi des machines

J’ai toujours été fasciné par l’informatique quantique et surtout la puissance des superordinateurs ! Et El Capitan, c’est clairement le genre de monstre qui me fait rêver. Ainsi, cette machine est capable d’effectuer 1,742 exaFLOPS, soit 1 quintillion d’opérations par seconde. El Capitan est donc officiellement le supercalculateur le plus puissant au monde.

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El Capitan a alors pour mission de modéliser et simuler les capacités des armes nucléaires pour le compte de la National Nuclear Security Administration (NNSA). Plutôt que de tester ces armes en vrai, avec tous les risques que cela implique, la NNSA va pouvoir tout faire virtuellement.

LLNL a dévoilé ce colosse informatique le 18 novembre. Ce superordinateur a ensuite pris la première place de la liste TOP500. C’est un classement des supercalculateurs les plus performants de la planète. El Capitan est seulement le troisième ordinateur exascale au monde. Cela veut donc dire qu’il peut traiter des volumes de données qu’aucun autre système n’aurait imaginés il y a quelques années.

En chiffres, ça donne quoi ?

Avec ses 11 000 nœuds de calcul, El Capitan fonctionne comme une immense ruche. Chaque nœud s’active pour accomplir sa tâche avec une précision impressionnante. Puis, ajoutez à cela une mémoire de 5,4375 pétaoctets, soit l’équivalent de 27 millions de films en HD.

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Par ailleurs, sa capacité de pointe peut atteindre 2,79 exaFLOPS. El Capitan est donc une machine 20 fois plus rapide que Sierra, l’ancien fleuron du LLNL. Avec cette puissance de calcul phénoménale, le laboratoire affirme qu’El Capitan peut réaliser en quelques jours des simulations 3D complexes qui auraient pris des mois à son prédécesseur. Et honnêtement, rien que pour cela, je dis chapeau !

« Les capacités de calcul extraordinaires d’El Capitan nous permettront de relever des défis complexes qui étaient auparavant hors de portée. Nous sommes fiers de mener cette réalisation en partenariat avec l’industrie et de faire progresser la science d’une manière qui profitera à la société et à la nation dans son ensemble. » a assuré Kim Budil, directrice du LLNL.

Une machine qui repousse les limites… pour le meilleur et parfois pour le pire

Évidemment, même les meilleures machines ont des petits défauts. Par exemple, côté efficacité énergétique, El Capitan consomme plus que Frontier, le précédent champion. Celui-ci affiche 62,68 gigaFLOPS par watt contre 58,89 gigaFLOPS par watt pour El Capitan.

Cela dit, El Capitan reste un modèle de performance. Hewlett Packard Enterprise (HPE), qui l’a construit en partenariat avec AMD, a donc réussi un coup de maître.

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« El Capitan marque une autre étape importante dans le domaine du supercalcul exascale, apportant des performances monumentales, une efficacité énergétique et les capacités nécessaires pour accélérer la découverte scientifique basée sur l’IA et réaliser des percées incroyables pour renforcer la sécurité nationale et ouvrir de nouvelles opportunités dans le domaine des énergies renouvelables » ajoute Trish Damkroger, responsable du calcul haute performance chez HPE.

Et vous, que pensez-vous d’El Capitan et sa superpuissance ? Est-ce que son utilisation pour des armes nucléaires est justifiable ? Partagez vos réflexions dans les commentaires !

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