Une IA comme avocat à la cour.

Ce juge critique un entrepreneur pour avoir utilisé un avocat IA en cour

Un avocat IA au tribunal ? Jerome Dewald a tenté l’expérience, mais son avatar numérique a vite été stoppé par une juge inflexible.

Le 26 mars 2025, dans une salle d’audience new-yorkaise – Le tribunal autorise une vidéo, car Dewald invoque des problèmes de santé. Son cancer de la gorge limite ses longues prises de parole. Il omet pourtant un détail et ne précise pas que Jim n’est pas humain. Dès les premiers mots, la juge remarque un homme inconnu à l’écran.

Une réprimande pour manque de clarté  

Jerome Dewald, entrepreneur de 74 ans, présente un avatar numérique pour plaider sa cause. Fondateur de la startup Pro Se Pro, il crée Jim avec Tavus, une plateforme d’intelligence artificielle.

La juge Sallie Manzanet-Daniels ne cache pas son agacement et reproche à Dewald son silence sur son avocat IA. Elle attendait une vidéo de lui, pas d’un avatar.

Dewald insiste sur ses difficultés à parler. Il explique que Tavus génère des avatars réalistes en deux à quatre heures. Mais son forfait limite ses options.

Faute de réplique personnelle, il choisit Jim, un modèle standard. La juge reste ferme et rappelle que Dewald a déjà assez parlé devant elle.

Cette omission frôle la tromperie. Le tribunal n’est pas un terrain d’expérimentation pour start-up. Dewald doit plaider lui-même.

L’entrepreneur reconnaît ses erreurs et s’excuse auprès du tribunal. Les juges exigent la transparence et rappellent que toute utilisation d’IA doit être déclarée. « J’aurais aimé le savoir lors de votre demande. Vous ne me l’avez pas dit, monsieur. Je n’apprécie pas d’être induite en erreur », a déclaré la juge Manzanet-Daniels.

Les avocats humains gardent leur place, l’IA sur la touche

L’IA a déjà envahi notre quotidien, mais elle reste loin d’être acceptée à la cour. D’autres cas montrent ses failles, car ce n’est pas la première fois que des machines s’invitent dans les tribunaux.

En 2023, des avocats subissent des sanctions pour avoir soumis des recherches fictives créées par . Une startup, DoNotPay, paie également une amende de 193 000 dollars pour des promesses non tenues. Son avocat IA vantait une compétence égale aux humains.

Sans preuves, Dewald voit l’IA comme un outil pour les justiciables sans avocats. Sa startup aide les plaideurs pro se, mais sans transparence, la technologie suscite la méfiance. Les juges exigent des garanties.

Les tribunaux testent déjà des outils numériques. En Arizona, par exemple, des avatars synthétisent des décisions. Cependant, les hallucinations de l’IA faussent les faits et les biais dans les algorithmes menacent l’équité.

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