Google et OpenAI droit d'auteur

IA ou droit d’auteur : Google et OpenAI veulent vous forcer à choisir

et souhaitent que l’administration Trump assouplisse certaines règles afin d’exploiter des contenus protégés par le droit d’auteur.

Le droit d’auteur, oui, c’est l’un des problèmes des grandes entreprises d’IA américaines. Face à cela, Google et OpenAI veulent récupérer du contenu protégé pour entraîner leurs intelligences artificielles.

Et devinez quoi ? Ils demandent gentiment au gouvernement américain de fermer les yeux. Leur excuse est que la Chine avance trop vite.

Google et OpenAI : « Laissez-nous faire, c’est pour le bien de tous ! »

YouTube video

D’après OpenAI et Google, interdire l’accès aux œuvres protégées ralentirait leurs progrès. Et selon eux, ce serait une catastrophe. Parce que la Chine, elle, ne se gêne pas. Pendant que les États-Unis débattent, DeepSeek et d’autres modèles chinois ingèrent des tonnes de données sans le moindre scrupule.

Google essaie de convaincre le gouvernement avec des arguments légaux. La firme insiste sur un autre point : le droit d’auteur, la confidentialité et les brevets compliquent l’accès aux informations nécessaires pour entraîner leurs modèles.

OpenAI, de son côté, joue la carte de la peur. Il affirme que, sans accès aux données, l’Amérique pourrait perdre son leadership technologique.

Et selon eux, il faut donc élargir la notion de fair use. Ce principe, qui permet d’utiliser des œuvres protégées dans certains cas précis, devrait aussi inclure l’intelligence artificielle.

Ces propositions ne sont pas un hasard. Elles s’inscrivent dans le cadre du « Plan d’action pour l’IA », une initiative lancée par la Maison Blanche. Ce projet vise à renforcer la position des États-Unis dans le domaine de l’intelligence artificielle, tout en évitant que des règles trop contraignantes ne freinent l’innovation.

Or, cette interprétation ne fait pas l’unanimité. Beaucoup y voient une tentative de s’approprier des contenus sans en payer le prix.

Un cauchemar pour les créateurs (et pas un mauvais rêve)

En parallèle, les créateurs, eux, ne rigolent pas du tout. Pour eux, c’est simple : on leur pique leur travail sans compensation. Et si les IA continuent sur cette lancée, qui voudra encore créer du contenu original ?

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D’après The New York Times, OpenAI aurait utilisé ses articles sans permission. Le journal a donc décidé de passer à l’action en portant plainte. Et il n’est pas seul. Des auteurs comme George R.R. Martin et Sarah Silverman crient au vol.

YouTube, en revanche, ne compte pas se laisser faire. La plateforme accuse plusieurs entreprises d’avoir utilisé ses sous-titres pour entraîner leurs IA, sans autorisation. , et sont dans le viseur.

Le vrai problème, c’est que si une intelligence artificielle peut générer du contenu à partir d’œuvres existantes, alors à quoi bon créer ? Et surtout, où va l’argent ? Parce que pour l’instant, ce sont surtout les entreprises d’IA qui en profitent.

Ensuite, j’ai cette question gênante : ces IA transforment-elles réellement les œuvres ou se contentent-elles de les recycler ? Officiellement, elles ne copient pas, elles s’inspirent. Un peu comme un élève qui reprend ton devoir en changeant quelques mots. Mais dans la vraie vie, ça ne passerait pas, non ?

Faut-il choisir entre l’innovation et la justice ?

Le gouvernement américain se retrouve face à un dilemme digne d’un bon thriller : favoriser le progrès technologique ou protéger les créateurs ?

Or, une solution intermédiaire pourrait exister. Par exemple, pourquoi ne pas imposer une redevance aux entreprises d’IA pour chaque contenu utilisé ? Un modèle similaire existe déjà dans l’industrie musicale, où les artistes touchent des droits lorsqu’une plateforme diffuse leur chanson.

Sinon, il y a l’approche d’Anthropic, qui préfère parler de sécurité nationale plutôt que de droit d’auteur. L’entreprise propose que le gouvernement se concentre sur les risques liés à l’IA et sur l’amélioration des infrastructures énergétiques.

Et vous, que pensez-vous de cette situation ? Faut-il laisser l’IA s’entraîner sur toutes les données disponibles, quitte à sacrifier les droits d’auteur ?

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