Thinking Machines : l’ex directrice tech d’OpenAI lance sa startup, la guerre est déclarée !

La course à l’IA accueille un tout nouveau joueur : Mira Murati, l’ancienne directrice technique d’. Elle a démissionné en septembre et visiblement, elle n’a pas mis longtemps avant de rebondir. 

Avec Thinking Machines, sa toute nouvelle startup d’IA, elle entend bien redistribuer les cartes du secteur. Une IA plus personnalisable, plus collaborative et plus accessible, c’est son objectif. Ses anciens collègues ne seront pas très contents !

Qu’est-ce que Thinking Machines va proposer que les autres n’offrent déjà ?

Depuis l’essor de et de modèles comme , ou , l’IA générative semble être entre les mains d’une poignée d’acteurs. OpenAI, , ,

Ces entreprises disposent d’une puissance de calcul colossale, de milliards de dollars d’investissement et d’équipes de recherche ultra-qualifiées. Mais, leur IA reste souvent une boîte noire.

Leurs systèmes sont performants, quoique peu compréhensibles et difficilement personnalisables. Résultat ? Seuls les géants du secteur peuvent véritablement les exploiter à leur plein potentiel

Et c’est précisément ce que Thinking Machines veut changer. L’objectif affiché par Mira Murati et son équipe est simple : créer une IA qui s’adapte aux besoins et aux valeurs de chacun. 

Au lieu d’imposer un modèle unique et figé, la startup travaille sur des systèmes flexibles, capables de comprendre et d’évoluer selon les attentes des utilisateurs. Un programme ambitieux qui s’attaque à trois problèmes majeurs du paysage actuel de l’IA.

Primo, l’accès restreint aux technologies avancées, encore trop centralisées dans quelques grands laboratoires. Secundo, le manque de personnalisation, qui empêche les entreprises et les individus d’adapter l’IA à leurs valeurs et besoins spécifiques.

Et tertio, le déficit de collaboration homme-machine, l’IA étant souvent conçue comme un outil autonome plutôt qu’un véritable partenaire.

Comme l’a dit Mira Murati : « Nous construisons un avenir où chacun a accès aux connaissances et aux outils nécessaires pour que l’IA réponde à ses besoins et objectifs uniques. »

Une IA qui ne remplace pas l’humain 

En effet, là où les géants de l’IA cherchent à développer des modèles ultra-autonomes, Thinking Machines veut remettre l’humain au centre

Plutôt que d’automatiser toutes les tâches possibles, la startup mise sur une approche hybride. Où l’intelligence artificielle devient un assistant capable d’interagir intelligemment avec l’utilisateur.

L’entreprise mise notamment sur des systèmes multimodaux. Autrement dit, des IA capables de comprendre et de traiter plusieurs types de contenu en même temps (texte, images, vidéo, données sensorielles, etc.). 

Cela permettrait une interaction plus fluide et plus intuitive avec les utilisateurs. Et ce, que ce soit dans la recherche scientifique, l’ingénierie ou la création artistique.

En plus, Thinking Machines promet de partager ses recherches et ses avancées avec les développeurs et chercheurs du secteur. L’objectif est d’accélérer l’innovation tout en renforçant la confiance du public dans l’IA.

Et je dois dire que cette volonté de transparence va séduire un bon nombre d’acteurs. Surtout ceux qui s’inquiètent de l’opacité croissante des géants de l’IA. 

Je me demande même si OpenAI, Google et consorts ne seraient pas en train de perdre le monopole du savoir…

Un autre super programme en vue

Au fait, la plupart des startups d’IA ont une fâcheuse tendance à vouloir aller trop vite. Elles entraînent un modèle, le balancent sur le marché, et corrigent les erreurs en direct. 

YouTube video

Résultat : des modèles instables, des hallucinations gênantes et des problèmes de sécurité.

Thinking Machines, elle va privilégier la qualité, même si cela demande une énorme patience. 

L’entreprise construira son IA sur deux piliers fondamentaux : modèles avancés et intelligents avec une infrastructure robuste et sécurisée, pensée pour éviter les erreurs critiques et garantir des performances optimales à long terme.

Sur la question de la sécurité de l’IA, Murati et son équipe veulent imposer des standards élevés, avec trois principes clés : 

Premièrement, prévenir les abus en maintenant des règles de sécurité strictes. Deuxièmement, partager les bonnes pratiques avec l’ensemble de l’industrie pour encourager le développement de modèles plus sûrs.

Et troisièmement, favoriser la recherche ouverte en donnant accès aux spécifications techniques et aux datasets pour permettre une meilleure compréhension des modèles.

Cet engagement pour une IA responsable tranche avec certaines approches plus agressives du secteur, où la course à l’innovation prend souvent le pas sur l’éthique. Espérons seulement qu’avec le temps, Mira Murati n’oublie pas ses promesses.

Quoi qu’il en soit, le lancement de Thinking Machines n’est pas un simple projet de plus dans l’IA. 

Avec Murati aux commandes et une équipe de vétérans de l’IA (anciens d’OpenAI, Character.ai, PyTorch, OpenAI Gym…), la startup a les moyens de ses ambitions.

Et une chose est sûre, cette nouvelle met la pression sur OpenAI comme c’était le cas quand Anthropic a été fondé en 2021. 

Alors, qu’est-ce que vous en dites ? 

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