Plusieurs hauts dirigeants du ministère de la Défense française ont récemment démissionné. Ils ont exprimé leur frustration face à la lenteur du progrès. Suite à cela, le nouveau chef de l’IA (Intelligence artificielle) de Pentagone veut alors accélérer la modernisation technologique. Celui-ci va procéder à la destruction de « l’inertie bureaucratique. »
D’innombrables démissions, plutôt compréhensibles
Exprimant leur frustration face à « l’inertie bureaucratique » des avancées technologiques, de nombreux dirigeants ont quitté le ministère de la Défense.
Nicolas Chaillan, directeur des logiciels de l’armée de l’air l’a fait l’année dernière. Il s’est nettement moqué des chefs militaires. D’après lui, ces derniers n’étaient pas suffisamment équipés pour mener le changement technologique nécessaire pour devancer la Chine. Trois responsables du Pentagone ont également quitté leur emploi plus tôt cette année. Ce sont David Spirk, directeur des données, Preston Dunlap, l’architecte en chef de l’Air Force et Jason Weiss, directeur des logiciels du ministère de la Défense. Eux aussi, à leurs tours, ont incité l’accélération des efforts avec une technologie numérique de pointe.
Le nouveau directeur de l’IA va casser l’inertie bureaucratique sur les avancées technologiques
Craig Martell a annoncé dès sa première Interview sa décision d’accélérer le progrès malgré « l’inertie bureaucratique » du ministère. De plus, son arrivée est un véritable appui pour Pentagone, visant à attirer des talents experts du secteur privé.
Craig Martell a déclaré que les avis des personnels qui ont quitté leur poste étaient en majorité « correctes. » « Ce n’est pas mon objectif de venir ici et de changer toute la culture du DoD. Mon objectif est de démontrer qu’avec les bons changements culturels, nous pouvons avoir un impact vraiment important », invoque-t-il. D’ailleurs, selon lui, une réduction de salaire « non négligeable » la touche en effectuant ce travail.
L’intérêt de Martell pour le rôle est notamment parce que sa mission était « l’IA responsable ». Il a déclaré que chaque fois que des vies sont en jeu, les humains devraient être au courant. Le nouveau chef a noté que le Pentagone a besoin de directives éthiques solides pour son utilisation de l’IA en guerre. Il lui est également très important de s’assurer que les machines soient correctes à 99,999% avant tout déploiement. Son bureau fournira la modernisation nécessaire de la politique du ministère sur l’autonomie des systèmes d’armes.
Quelques efforts fructueux
Selon Spirk, la nouvelle équipe et la réorganisation de Martell sont exactement ce que le ministère a besoin. De son côté, Gregory Allen, ancien responsable de la stratégie et de la politique pour l’IA au Pentagone, a depuis toujours tenu cette alternative. D’après lui, il est temps pour le département d’abandonner ses systèmes d’armes autonomes. Or, la destruction de l’inertie bureaucratique du ministère reste la seule option. Il vaut mieux, poursuit-il, aborder le rôle des systèmes activés par l’IA et de l’apprentissage automatique. De plus, il n’existe aucune interdiction des armes autonomes. L’autorisation humaine n’est pas non plus exigée pour leur engagement, déclare-t-il.
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