OpenAI et DeepSeek, c’est un peu comme un duel de titans de l’IA. Sauf que cette fois, l’un accuse l’autre d’avoir triché. Vol de technologie, enquête secrète, bannissements… L’affaire prend une toute autre tournure. Qui copie qui ? Qui protège quoi ? La bataille ne fait que commencer.
Le monde de l’IA est en ébullition ! Ainsi, OpenAI affirme avoir des preuves solides que DeepSeek a utilisé illégalement ses modèles pour entraîner son LLM open source. L’accusation repose sur une technique appelée la distillation. Celle-ci permet donc d’exploiter les résultats d’un modèle avancé pour en entraîner un autre, moins coûteux.
Le problème, c’est que cette pratique est strictement interdite par les conditions d’utilisation d’OpenAI. Face à cette potentielle violation de propriété intellectuelle, l’entreprise n’a donc pas tardé à réagir en bannissant des comptes suspects et en renforçant la protection de ses modèles.
Pendant ce temps, DeepSeek fait face à d’autres préoccupations, notamment des inquiétudes sur la sécurité des données utilisateurs et des inscriptions suspendues, officiellement à cause d’attaques malveillantes. Coïncidence ou conséquence directe du conflit ? L’affaire est loin d’être terminée.
La guerre de l’IA est déclarée
Les batailles d’IA, c’est un peu comme Game of Thrones ! Les alliances secrètes, coups bas et, parfois, une accusation de trahison en pleine lumière. Cette fois, c’est OpenAI qui dégaine en affirmant avoir des preuves que DeepSeek, la start-up chinoise en pleine ascension, aurait ainsi copié ses modèles pour créer son propre LLM open source, R1.
Selon un article du Financial Times, OpenAI assure que DeepSeek a utilisé la méthode de distillation. Cette technique consiste à observer les résultats d’un modèle très puissant pour entraîner un modèle plus petit et moins coûteux… sans jamais toucher au code original.
?ref_src=twsrc%5Etfw">January 29, 2025Chinese stealing American tech…who would have guessed.
— Intuition (@intuit_analysis)
OpenAI says it found evidence that DeepSeek used its proprietary models to train its own open-source competitor in breach of company's terms of service – Financial Times pic.twitter.com/bkDgwkb27e
Malin ? Peut-être. Légal ? Pas vraiment, si l’on en croit les conditions d’utilisation d’OpenAI, qui interdisent explicitement de s’inspirer de leurs modèles pour créer un concurrent direct.
En plus, David Sacks, le grand manitou de l’IA à la Maison-Blanche, a même enfoncé le clou en affirmant sur Fox News qu’il y avait des « preuves substantielles » contre DeepSeek. OpenAI, de son côté, n’a pas traîné. Ainsi, ils ont lancé une enquête interne, un bannissement des comptes suspects et un renforcement des mesures de protection.
DeepSeek en mauvaise posture ?
Par ailleurs, la question de la sécurité des données plane toujours au-dessus de la start-up, notamment sur la nature des informations collectées et leur stockage. Où vont réellement les données des utilisateurs ? OpenAI et d’autres acteurs du secteur s’inquiètent.
Pour les plus prudents, il existe déjà des alternatives. Par exemple, Perplexity, un moteur de recherche boosté à l’IA, offre désormais un accès à DeepSeek… mais en garantissant que les données restent aux États-Unis.
Pour l’instant, l’avenir de DeepSeek semble suspendu à un fil. Les nouvelles inscriptions sont également mises en pause, officiellement en raison d’attaques malveillantes sur ses serveurs.
Alors, jusqu’où les entreprises d’IA peuvent-elles aller pour rester compétitives ? DeepSeek a-t-il simplement franchi la ligne rouge ou OpenAI cherche-t-il à protéger son monopole ? Partagez vos avis en commentaire !
- Partager l'article :