IA France et Angleterre

Comment la France et l’Angleterre s’affrontent pour le trône de l’IA en Europe ?

La France et l'Angleterre rivalisent pour devenir la capitale de l'Intelligence Artificielle (IA) en Europe.

Le grand match de l'IA se joue entre la France et l'Angleterre, les deux puissances européennes qui aspirent à la couronne continentale du domaine. Les politiciens font des déclarations osées, investissent énormément et adoptent des règles différentes, créant une compétition acharnée dans ce domaine.

Qui financer l'IA : la France ou l'Angleterre ?

La scène est dominée par deux figures politiques : Emmanuel Macron et Rishi Sunak. Macron, affirmant la France leader de l'IA en Europe, vise une accélération. Sunak, quant à lui, situe l'Angleterre comme la « base mondiale » pour la réglementation de la sécurité de l'IA.

Alors, le financement constitue le cœur de cette rivalité. Macron annonce un financement de 500 millions d'euros pour propulser l'IA, en plus d'un engagement gouvernemental de 1,5 milliard d'euros. En face, l'Angleterre promet 1 milliard de livres pour la recherche sur le supercalcul et l'IA. Ces montants colossaux visent à élever la France et l'Angleterre au sommet de l'IA mondiale.

Les voies divergentes de la régulation de l'IA

Mis à part la France et l'Angleterre, la bataille de l'IA se joue également sur le terrain réglementaire. L'Union européenne a mis en place une loi sur l'Intelligence Artificielle, évaluant diverses applications selon leur risque. Cette législation influencera directement la France. Parallèlement, le Royaume-Uni adopte une approche « flexible », avec un livre blanc conseillant sur l'application des règles existantes.

Minesh Tanna, de Simmons & Simmons, qualifie l'approche britannique de « pro-innovation ». Selon lui, cette souplesse pourrait inciter à investir dans l'IA après le Brexit. En revanche, la régulation européenne pourrait freiner l'attrait de la France.

La lutte est intense et chaque pays a ses atouts. Anton Dahbura du Johns Hopkins Institute voit la France comme potentiel leader, mais l'Angleterre reste un concurrent sérieux. De plus, selon Alexandre Lebrun, PDG de Nabla, la loi européenne sur l'IA pourrait dissuader les startups de s'implanter dans l'UE. Cela offre un avantage au Royaume-Uni.

Néanmoins, Claire Trachet de YesWeHack envisage une collaboration européenne pour contester la suprématie américaine. Finalement, ce duel franco-anglais pourrait se transformer en un effort collectif des superpuissances technologiques européennes. L'avenir révélera qui s'imposera dans le royaume de l'IA : la France ou l'Angleterre ?

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