Le MIT et Nvidia ont conçu une IA qui ajuste les robots grâce à vos gestes. Pointer un objet, tracer un chemin ou toucher le bras suffit pour les corriger.
Les robots s’intègrent davantage dans l’industrie et les foyers, mais leurs erreurs persistent. Le MIT et Nvidia proposent une réponse pratique avec ce cadre d’IA. Il permet de rectifier les actions des robots en temps réel, sans toucher à leur modèle d’apprentissage. Ce système, dévoilé récemment, rend la robotique plus simple pour tous.
Nul besoin d’être expert pour guider vos robots. Ce cadre, développé par le MIT et Nvidia, offre trois façons d’agir : pointer sur une caméra, dessiner une trajectoire ou guider le bras. Ces ajustements se font sans délai, d’un geste naturel. Cela ne requiert pas de reprogrammations ou de collectes de données compliquées. Même un novice peut rendre un robot plus précis en quelques instants.
MIT et NVIDIA réinventent le lien homme-robot
Le projet du MIT et de Nvidia s’appuie sur des modèles d’IA générative déjà entraînés. Ces modèles pilotent des tâches complexes, comme déplacer des objets. Mais leurs choix ne reflètent pas toujours nos attentes. Ce système intègre alors les corrections humaines sur-le-champ. Les tests révèlent un gain de 21 % face à d’autres méthodes. Un simple mouvement suffit pour remettre la machine sur le bon chemin.
Chaque correction enseigne quelque chose au robot. Avec des ajustements répétés, la machine affine ses mouvements progressivement. Les interventions diminuent au fil du temps, notent les chercheurs. C’est un dialogue muet entre l’homme et la technologie. La méthode a déjà prouvé son efficacité lors d’une simulation avec un bras robotique dans une cuisine jouet. Le robot reste autonome tout en écoutant les indications.
Un cadre pour démocratiser l’usage des robots
L’un des freins à l’adoption des robots réside dans leur complexité de programmation. La solution du MIT et Nvidia simplifie tout. Ce nouveau cadre d’IA élargit le champ d’application des robots, au-delà du domaine domestique. Un système qui pourrait influencer l’industrie et la médecine.
Le but est d’avoir un bel équilibre entre autonomie et guidage humain, pour des robots précis sans fatiguer l’utilisateur. Mais jusqu’où laisser les robots apprendre seuls ? Trop de corrections risquent de limiter leur autonomie. Trop de liberté, et ils pourraient mal interpréter nos besoins. Les chercheurs explorent déjà de nouveaux environnements pour le tester. Cette collaboration entre le MIT et Nvidia trace un chemin où les machines s’accordent à nos gestes, et non l’inverse.
- Partager l'article :