OpenAI s’apprête à finaliser le premier prototype de ses cartes graphiques GPU IA-General Processing Unit. Conçues en collaboration avec Broadcom, ces puces seront fabriquées en série par TSMC dès 2026.
Les nouvelles cartes graphiques d’OpenAI prendront-elles l’avantage sur Nvidia ? De nombreuses grandes entreprises technologiques comptent encore sur les puces du géant américain. De son côté, OpenAI finalise son prototype de GPU IA, prêt à entrer en production chez TSMC.
Face à la dépendance aux puces « Team Green » et à la flambée des coûts, plusieurs entreprises ont choisi de concevoir leurs propres processeurs d’IA. Microsoft, Google et Meta s’intéressaient déjà à cette stratégie, mais OpenAI a pris les devants en annonçant son ambition.
Lors de sa participation à l’initiative Stargate, l’entreprise a dévoilé son projet de cartes graphiques visant à réduire sa dépendance aux GPU Nvidia. OpenAI est désormais dans les dernières phases de production de cette première puce.
Les cartes graphiques d’OpenAI conçues dans un cadre restreint
OpenAI travaille sur ses propres cartes graphiques depuis juillet 2024, une étape clé dans son indépendance technologique. Ce projet s’est concrétisé avec la collaboration de Broadcom pour concevoir et produire un silicium personnalisé. Sa réalisation approche.
Généralement, la conception d’une puce prend plusieurs années, mais OpenAI avance vite. En seulement un an, les premières cartes graphiques sont prêtes à être envoyées chez TSMC pour fabrication. L’équipe en charge reste réduite, mais hautement qualifiée. Elle est dirigée par Richard Ho, ancien expert de Google, où il a travaillé sur les processeurs IA personnalisés (TPU). Avec uniquement 40 ingénieurs, ce projet repose sur une structure plus compacte que celle habituellement mobilisée pour un tel développement.
La puce conçue pourra gérer l’entraînement (training) et l’exécution (inference) des modèles IA. Toutefois, son déploiement initial restera limité, avec un usage ciblé sur des modèles spécifiques et une intégration restreinte à l’infrastructure d’OpenAI.
- Partager l'article :