“Tout ce que je dis fuite” : Mark Zuckerberg se confie sur la culture des fuites chez Meta

Tout ce que dit finit par fuiter et cela l’exaspère. Lors d’une réunion interne sous tension, le patron de a admis qu’il devait désormais surveiller ses paroles. Son but est d’éviter soigneusement les sujets brûlants comme l’accord à 25 millions de dollars avec Donald Trump ou les conflits internes liés à l’IA.

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« Tout ce que je dis fuite. Et c’est nul, n’est-ce pas ? », a déclaré Mark Zuckerberg. Ces fuites, devenues récurrentes, l’ont conduit à revoir la manière dont il communique avec ses employés. Désormais, les questions ne sont plus posées directement, mais via un système de sondage permettant d’identifier les thèmes prioritaires à aborder.

Un silence pesant sur l’accord Trump

Un sujet brûlant a pourtant été soigneusement évité par Zuckerberg : l’accord à 25 millions de dollars entre Meta et Donald Trump. Cet accord prévoit notamment un financement de 22 millions de dollars pour la création d’une bibliothèque présidentielle Trump.

Malgré l’ampleur de cette décision, Zuckerberg n’a pas jugé pertinent d’en parler. « Il y a un certain nombre de choses qui me semblent destructrices de valeur, donc je ne vais pas en parler », a-t-il expliqué. Cette omission soulève des questions sur la transparence de Meta et les choix stratégiques de son dirigeant.

Le patron de Meta a également abordé l’évolution de l’IA, un domaine où il voit des transformations majeures. Selon lui, l’IA open source surpassera bientôt l’IA propriétaire. Meta mise sur son modèle de langage open source, Llama, qu’elle propose gratuitement contrairement à ou . « Nous avons un modèle compétitif par rapport aux meilleurs modèles existants et nous l’offrons gratuitement », a-t-il insisté. Cette approche vise à positionner Meta comme un acteur incontournable dans la démocratisation de l’IA.

Mark Zuckerberg fuite

Un rapprochement avec l’administration Trump ?

Zuckerberg a souligné une nouvelle opportunité pour Meta : établir une relation plus productive avec le gouvernement américain. « Nous avons désormais l’occasion d’entretenir une relation productive avec le gouvernement des États-Unis, et nous allons la saisir », a-t-il affirmé. Ce changement de ton fait écho aux ajustements de Meta sous la présidence de Trump. Certains observateurs s’interrogent sur l’impact de cette collaboration sur la politique de modération des contenus de l’entreprise.

La question de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) a également été abordée, mais sans grandes révélations. Zuckerberg s’est contenté de répéter ce qu’il avait déjà déclaré sur des plateformes publiques, notamment lors de son passage chez Joe Rogan. Cette approche minimaliste traduit une volonté de rester prudent sur un sujet sensible, alors que de nombreuses entreprises revoient leur politique en la matière.

Un autre point clé de la réunion concernait l’essor de DeepSeek, un acteur qui bouleverse le marché de l’IA. Contrairement à OpenAI et Nvidia, Meta ne vend pas d’accès à son IA, ce qui la place dans une position différente. « Nous pouvons observer ce qu’ils ont fait, en lire davantage et le mettre en œuvre », a expliqué Zuckerberg. Cette déclaration reflète une stratégie offensive où Meta mise sur l’apprentissage et l’adaptation. Le but étant de rester compétitif face aux nouvelles dynamiques du marché.

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L’avenir incertain de TikTok et des concurrents

Interrogé sur la place de TikTok, Zuckerberg a reconnu que Meta n’avait aucun contrôle sur l’avenir de l’application chinoise. « Je suis presque sûr que quoi qu’il arrive, et Instagram Reels continueront de croître », a-t-il affirmé. Conscient de la concurrence féroce, il préfère adopter une posture pragmatique et miser sur la capacité de Meta à innover et à capter de nouveaux utilisateurs.

Cette réunion générale de Meta illustre la nouvelle posture du patron de Meta : plus de prudence, moins de transparence. Face aux fuites incessantes, Mark Zuckerberg choisit de restreindre les échanges directs et d’éviter les sujets sensibles. Mais cette approche ne suffira peut-être pas à calmer les interrogations sur l’avenir de Meta, sa relation avec le gouvernement et sa stratégie dans l’IA. Une chose est sûre : l’entreprise est à un tournant crucial.

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