Course à l'IA : 100 heures hebdo de travail

Course à l’IA : 100 heures hebdo de travail, le prix de l’innovation !

Dans la course à l’IA, des employés de la Silicon Valley s’épuisent en semaines de 100 heures de travail.

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La nouvelle ruée vers l’or numérique se déroule au cœur de la Silicon Valley. D’Anthropic à Google, les chercheurs et cadres sacrifient leur vie personnelle pour courir après des avancées historiques. Les entreprises technologiques se disputent les meilleurs talents, devenus une ressource rare et précieuse. Une guerre que Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a déclenchée. Les percées, comme les améliorations des grands modèles de langage, surviennent tous les quelques mois.

Une quête effrénée d’intelligence surhumaine

La performance devient la nouvelle obsession. L’unique distraction de Josh réside désormais dans les discussions internes sur Slack.

Les réseaux sociaux ne l’intéressent plus ; seule la recherche l’anime. Anthropic, Microsoft, Google DeepMind, Meta, Apple et OpenAI… tous se livrent à une course à l’IA où chaque innovation devient un champ de bataille et on ne calcule plus les heures de travail.

Effectivement, les chercheurs opèrent 80 à 100 heures par semaine, convaincus de participer à un moment charnière de l’histoire scientifique. Malgré tout, les gains financiers vertigineux ne compensent pas l’absence de vie personnelle. 

Plusieurs nouveaux millionnaires avouent n’avoir ni le temps ni l’énergie de profiter de leurs fortunes. Ce qui les anime n’est plus la richesse, mais la compétition intellectuelle et la promesse d’un futur façonné par leurs algorithmes.

Des rythmes dignes d’un champ de guerre

Le recrutement agressif de talents, mené notamment par Mark Zuckerberg, a intensifié cette tension. En offrant des salaires à six chiffres, le patron de Meta a déclenché une véritable guerre des cerveaux. La rareté des experts en IA a transformé ces profils en ressources stratégiques.

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Chez Google DeepMind, la chercheuse Madhavi Sewak décrit un quotidien sans répit : « Tout le monde travaille en permanence, sans point d’arrêt naturel. » Certains contrats dans des start-up imposent même des semaines de 80 heures ou plus.

Pourtant, la plupart des chercheurs n’ont pas besoin de cette contrainte. La curiosité scientifique, jointe à la peur d’un retard dans la course à l’IA, les maintient éveillés des heures de travail exagérées.

La légendaire cadence « 9-9-6 » s’efface désormais devant la formule ironique « 0-0-2 ». C’est l’équivalent de minuit à minuit, avec deux heures de pause le week-end.

Ces horaires démesurés, autrefois réservés aux jeunes pousses, gagnent à présent les mastodontes de la tech. À Menlo Park, l’équipe du TBD Lab de Meta travaille à proximité directe du bureau de Zuckerberg.

Les entreprises s’adaptent à cette cadence. L’analyse des dépenses professionnelles montre même une explosion des commandes de repas livrés le samedi à San Francisco.

L’intensité d’un moment, passion et épuisement

Aparna Chennapragada, responsable produit pour les expériences IA chez Microsoft, compare cette effervescence à une révolution industrielle sous stéroïdes. Autrefois, les transitions numériques ou mobiles demandaient des décennies. Aujourd’hui, l’adoption de l’IA par les entreprises du Fortune 500 s’est jouée en quelques années.

Les délais entre recherche et commercialisation se sont réduits à peau de chagrin. Parfois à « l’écart entre un jeudi et un vendredi ». Pour tenir, elle s’appuie sur des outils d’automatisation, dont un plug-in maison. « Ce 24/7 ne doit pas être vous, mais votre IA », glisse-t-elle avec un sourire complice.

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Chez Anthropic, Batson ressent la même intensité qu’au cœur de la pandémie, lorsqu’il passait ses nuits en laboratoire à suivre l’évolution du virus. L’incertitude des modèles d’IA lui rappelle celle des tests médicaux : impossible d’anticiper le résultat ni la réaction du monde après déploiement.

Quant à Sewak, elle y voit la revanche des passionnés longtemps relégués à l’arrière-plan. « Les nerds vivent leur moment », dit-elle, mi-fière, mi-fatiguée. Dans cette course à l’IA, l’adrénaline supplante le repos. Vacances annulées, amitiés en pause, passions rangées au placard : tout converge vers le travail.
L’équilibre est introuvable pour l’instant. La course IA dévore les heures, le travail est le nouveau quotidien.

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