Un chatbot en place pour organiser le coup d'État avec un drapeau coréen à la main

Révélations : le président coréen a demandé à ChatGPT d’organiser un coup d’État

Le président coréen barricadé, des soldats en alerte, une intelligence artificielle sollicitée pour donner des détails sur la loi martiale… Au cœur de cette affaire politique, nous retrouvons un protagoniste inattendu. Et c’est qui apporte son grain de sel dans l’organisation d’un coup d’État.

Alors que la Corée du Sud s’apprêtait à vivre l’une des nuits les plus chaotiques de son histoire, un garde du corps présidentiel aurait demandé à ChatGPT comment organiser une loi martiale. Et ce, juste avant que le président Yoon Suk Yeol ne la déclare ! Est-ce le hasard ou une preuve accablante ? L’affaire a rapidement pris une tournure judiciaire, montrant le rôle surprenant de l’IA dans cette tentative de coup d’État éclair.

Une question bizarre juste une heure avant l’action

Le 3 décembre 2024, Lee Kwang-woo, chef des gardes du corps du Service de sécurité présidentielle sud-coréen (PSS), aurait donc interrogé ChatGPT sur la loi martiale. Notamment sur la déclaration de cette dernière et la dissolution de l’Assemblée nationale.

Et devinez quoi ? Deux heures plus tard, Yoon Suk Yeol imposait cette loi-là. C’était une manœuvre qui n’a duré que six heures, mais qui a suffi à plonger le pays dans une grande crise. Alors, Lee Kwang-woo savait-il que son président préparait quelque chose ? Ou bien cherchait-il seulement à comprendre ce qui se tramait ? C’est la question qui agite la justice.

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Après sa déclaration, Yoon Suk Yeol s’est barricadé dans un complexe sécurisé en plein Séoul. Le PSS a formé une muraille humaine de 200 soldats et 10 bus. Cela repoussait ainsi les procureurs qui tentaient d’arrêter le président.

Par ailleurs, lorsque les procureurs sont revenus en janvier, Lee Kwang-woo a ordonné à son équipe de se préparer avec des mitraillettes MP7. Heureusement, aucun coup de feu n’a été tiré, et Yoon a finalement été arrêté.

ChatGPT est-il un complice involontaire d’un coup d’État ?

Toutefois, les procureurs soupçonnent désormais Lee Kwang-woo d’avoir effacé des documents numériques liés à l’affaire. Et parmi ces fichiers, ils ont découvert ses requêtes à ChatGPT.

D’après le quotidien sud-coréen The Hankyoreh, Lee Kwang-woo aurait posé ses questions avant que Yoon ne déclare la loi martiale. Son avocat, lui, assure que c’était après. Mais qui dit vrai ici ? N’hésitez pas à partager vos avis dans les commentaires ! En attendant, le tribunal a déjà rejeté certaines accusations contre Lee Kwang-woo.

Une capture sur X qui parle des questions sur ChatGPT

Si ce garde du corps en chef a réellement consulté l’IA en amont, cela signifierait qu’il était donc au courant du plan de Yoon Suk Yeol. Personnellement, je ne suis plus étonnée que ChatGPT soit un outil dangereux, jusqu’à devenir une alliée des comploteurs ou encore une source de conseils stratégiques pour un coup d’État.

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