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50% d’emplois supprimés : l’IA va créer un chômage de masse, selon ce géant mondial

L’intelligence artificielle est sur le point de bouleverser l’emploi comme jamais. Oubliez les robots dans les usines : l’IA s’invite dans les bureaux, et s’apprête à virer la moitié des cols blancs du paysage ! Dario Amodei, PDG d’Anthropic, lâche la bombe : 20% de chômage, rien que ça. Alors, simple buzz ou vraie alerte rouge ?

Jusqu’à présent, on pensait que l’IA allait surtout menacer les caissiers et les ouvriers d’usine. Raté.

Aujourd’hui, elle s’attaque aux cols blancs : rédaction de rapports, analyse de données, assistance juridique, programmation… rien n’y échappe.

Des systèmes comme ChatGPT, Gemini ou Claude dévorent ces tâches à la vitesse grand V. Même les métiers jugés « protégés » dans la finance, le droit ou le conseil sont sur la sellette.

L’automatisation, une tornade dans les métiers intellectuels

Le PDG d’Anthropic, l’un des laboratoires IA les plus puissants au monde, Dario Amodei, n’a pas mâché ses mots : d’ici cinq ans, l’IA pourrait anéantir la moitié des emplois de bureau aux États-Unis.

Selon lui, « l’IA commence à dépasser les humains dans presque toutes les tâches intellectuelles. On va devoir s’y frotter, collectivement ».

Il estime que le phénomène ne va pas se contenter d’aider les humains à aller plus vite : il va les remplacer purement et simplement, avec un effet domino qui risque d’emporter des pans entiers du marché de l’emploi.

Le chômage serait propulsé à un niveau record de 20%. Un scénario digne d’un blockbuster apocalyptique ? Pas vraiment, si l’on en croit les chiffres et rapports qui tombent les uns après les autres.

Les chiffres qui donnent la chair de poule

Amodei n’est pas le seul à s’inquiéter. En janvier 2025, le Forum économique mondial (WEF) publiait un rapport révélant que 41% des employeurs dans le monde prévoient de réduire leurs effectifs d’ici 2030 à cause de l’IA.

Quarante et un pour cent ! Une perspective qui laisse songeur, d’autant que le même rapport prédit la création de 170 millions de nouveaux postes – essentiellement dans les métiers techniques et numériques.

Une bonne nouvelle ? Pas vraiment, car en parallèle, 92 millions d’emplois seraient tout bonnement rayés de la carte.

Et pour ceux qui garderaient espoir, un autre chiffre du WEF vient doucher les illusions : près de 40% des compétences exigées sur le marché du travail devraient évoluer d’ici 2030.

En clair, il va falloir se réinventer ou disparaître. D’autant plus que 63% des employeurs identifient déjà le manque de talents comme un obstacle majeur pour accompagner la transformation numérique de leurs entreprises.

https://twitter.com/Blogalto/status/1929538492926734459

Le FMI, lui aussi, confirme cette tendance : les pays développés, champions des services et des tâches intellectuelles, sont les plus vulnérables.

Pas moins de 60% des emplois y sont exposés à l’automatisation, contre 40% dans les économies émergentes, où les activités manuelles restent dominantes.

Le tsunami IA va donc frapper de plein fouet les économies les plus avancées. Et la France ? Même combat.

Une récente étude de McKinsey estime que 27% des heures travaillées pourraient être automatisées d’ici 2030.

Les fonctions administratives et de support seraient les premières à trinquer, mais les métiers créatifs et d’expertise pourraient aussi y passer si la course à l’IA continue à cette vitesse.

Une opportunité à saisir, malgré les risques

Malgré le scénario noir dressé par Dario Amodei, l’IA n’est pas qu’un rouleau compresseur prêt à écraser l’emploi.

Toujours dans son rapport de 2025, le Forum Économique Mondial tempère le pessimisme en rappelant qu’avec les bons investissements, la révolution IA pourrait créer 78 millions d’emplois nets d’ici 2030.

Mais attention : pour y parvenir, il faudra que les gouvernements et les entreprises mettent le paquet sur la formation et la reconversion des travailleurs.

Les métiers de demain vont changer de visage. Analystes de données, ingénieurs en IA, experts en cybersécurité, spécialistes du Big Data et consultants en transformation vont devenir les stars du marché du travail.

Une bonne nouvelle pour ceux qui veulent surfer sur la vague ! Mais ce n’est pas tout : les compétences dites « complémentaires » à l’IA – créativité, pensée critique, esprit d’équipe, agilité mentale – vont aussi devenir des atouts précieux.

Une étude de la Harvard Business Review parue en 2024 révèle d’ailleurs qu’investir dans le développement des soft skills booste la productivité des entreprises de 12% en moyenne.

Les robots ne savent pas encore faire preuve d’humour ou d’intuition, et c’est là que l’humain conserve une longueur d’avance.

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Autre signe des temps : l’apparition de nouveaux métiers hybrides qui marient technologie et humanité.

Prenez par exemple le métier de « prompt engineer » (ingénieur en requêtes), né avec l’explosion des IA génératives comme Claude et ChatGPT.

Ces experts aident à affiner les instructions données aux modèles pour obtenir des réponses plus pertinentes.

Dans le même esprit, la supervision éthique, la régulation et la gouvernance des données vont aussi connaître un boom. Bref, de quoi transformer la peur en opportunité… à condition d’agir vite.

Un bouleversement plus rapide et brutal que jamais

Là où le bât blesse, c’est la vitesse du changement. Les révolutions industrielles passées, comme la machine à vapeur ou l’informatique, laissaient le temps de s’adapter.

Or, l’IA avance à la vitesse de la lumière. Les gouvernements n’ont plus des décennies, mais quelques années à peine pour réagir.

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Comme l’explique Amodei, « les gens se sont toujours adaptés aux nouvelles technologies, mais cette fois-ci, ça va trop vite ».

Cette révolution est plus rapide, plus difficile à absorber et plus large que tout ce qu’on a connu.

Des économistes comme Anton Korinek de l’Université de Virginie vont encore plus loin : même les nouveaux métiers créés par l’IA risquent de disparaître aussi vite qu’ils apparaissent.

Pour cause, « les machines intelligentes apprendront ces nouveaux métiers plus vite que nous ». Une perspective qui fait froid dans le dos.

Et si vous étiez payé par le robot qui vous remplace ?

Afin d’éviter la casse sociale, Dario appelle à agir dès maintenant. Dans son entretien à CNN, il lance une idée choc : taxer les entreprises d’IA pour redistribuer les gains en productivité et financer des formations pour les salariés menacés.

Une idée qui peut sembler utopique, mais qui fait son chemin dans les débats sur le « revenu de transition » ou le revenu universel, aux États-Unis comme en Europe.

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Les institutions internationales, comme le FMI et l’OCDE, en appellent aussi à des politiques publiques ambitieuses.

Subventionner les formations, accompagner les reconversions, garantir un filet de sécurité pour ceux qui perdront leur emploi : autant de chantiers qui ne peuvent plus attendre.

La France, par exemple, a annoncé début 2025 un plan d’investissement de 4 milliards d’euros pour former un million de salariés en compétences numériques d’ici 2030.

Comme le résume Amodei, « je ne pense pas qu’on puisse arrêter ce train, mais on peut encore espérer le diriger pour que les bénéfices soient partagés par tous ». À nous de jouer…

Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelle est la meilleure solution pour éviter une vague de chômage catastrophique causée par l’IA ? Partagez vos idées en commentaire !

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