Meta Platforms se concentre également sur la création de robots humanoïdes IA. La société mère de Facebook aurait-elle peur de perdre du terrain face aux autres géants de la technologie ?
Tout comme Apple, Tesla et Nvidia, Meta se lance dans l’aventure curieuse du secteur des robots humanoïdes IA. Le laboratoire Reality Labs aurait-il caché un prototype de ce projet depuis le début ? On ne le sait pas. Toutefois, Bloomberg révèle que Mark Zuckerberg envisage d’investir dans la création de robots humanoïdes alimentés par l’IA.
Pour commencer, les prototypes sont des assistants domestiques anthropomorphes, comme l’Optimus dévoilé par Tesla en décembre 2023. Ce premier produit grand public vise à simplifier les tâches ménagères souvent ingrates. Les assistants bipèdes de Meta pourraient bientôt porter les courses, coucher les enfants ou mettre la table. C’est en tout cas l’ambition des grands noms de la tech américaine qui misent gros sur ce domaine prometteur.
Les robots de Méta, conçus grâce à la collaboration
Meta ne cherche pas, pour l’instant, à produire des robots IA portant sa marque, contrairement à d’autres géants technologiques. Son objectif est d’imposer son logiciel aux machines développées par d’autres acteurs. La société mise sur une approche collaborative. Elle se focalise sur les logiciels et les algorithmes, le véritable « cerveau » des robots. Pour les composants physiques, Meta fait appel à d’autres entreprises. Bloomberg révèle ainsi que la société discute déjà avec Unitree Robotics et Figure AI, entre autres.
En parallèle, Meta prévoit de créer une nouvelle division au sein de Reality Labs. Une branche qui sera dirigée par Marc Whitten, ancien PDG de Cruise, spécialiste des voitures autonomes. La société mise sur l’IA pour concevoir des logiciels destinés à piloter des robots humanoïdes. Cette stratégie s’explique par le faible engouement autour du métavers, malgré un investissement de 50 milliards de dollars en quatre ans.
Ainsi, Reality Labs, réputée pour ses lunettes intelligentes Meta Ray-Ban — avec 1 million de paires écoulées — et ses avatars VR dotés de jambes, réoriente ses efforts vers l’IA. Pourtant, Meta estime que ces robots IA nécessitent encore plusieurs années pour atteindre maturité. Pour s’y prendre, la société veut utiliser son expertise en interaction humaine (acquise via VR/AR) pour développer des IA capables de mimicry humain. Un domaine dans lequel Mark Zuckerberg excelle déjà, selon Reuters.
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