Les décisions de fin de vie sont dans la majorité des cas difficiles et stressantes. Heureusement, l’intelligence artificielle offre une avancée pour soulager les familles en difficulté. Cependant, son développement et son utilisation nécessitent une approche éthique et réfléchie.
Une IA peut-elle décider de votre destin ?
Voici un exemple concret, Sophie subit un AVC hémorragique. Après une chirurgie cérébrale, son état reste critique. Elle ne répond pas aux stimuli et dépend de tubes pour respirer et se nourrir. Dans ce cas, les décisions de fin de vie sont laissées aux membres de la famille. Toutefois, cela crée un fardeau émotionnel important pour eux. D’ailleurs, après cette étape, de nombreuses familles sont confrontées à des symptômes de stress post-traumatique.
Selon David Wendler, bioéthicien aux US National Institutes of Health, les décisions prises par les représentants peuvent être imprécises. Le professionnel propose alors une solution innovante : un outil basé sur l’IA pour aider à prédire les préférences des patients en se basant sur leurs données personnelles. Il pourrait offrir une aide précieuse dans des situations où les membres de la famille sont en désaccord.
Le P4 pour améliorer les décisions de fin de vie
Le P4 (Predictive Personalized Patient Preferences) vise à soulager les familles du stress de ces décisions difficiles. Cet outil se base plutôt sur des caractéristiques personnalisées plutôt que des moyennes démographiques. Cependant, la formation de l’IA sur les données personnelles des patients suscite des préoccupations. Les messages sur les réseaux sociaux, par exemple, peuvent ne pas refléter les véritables souhaits d’une personne concernant les soins de fin de vie.
Certains experts restent sceptiques vis-à-vis de ce projet. Bryanna Moore, éthicienne à l’Université de Rochester, souligne l’importance de l’écoute active et du soutien émotionnel pour les familles. Toutefois, ces aspects ne peuvent pas être remplacés par une IA. De plus, les souhaits des patients peuvent évoluer avec le temps. Cela rend les prédictions basées sur des données passées potentiellement obsolètes.
Bien que prometteur, le développement de cet outil n’est pas simple. Environ 34% des patients dans un cadre médical ne peuvent pas prendre de décisions par eux-mêmes. Pour les personnes âgées, ce chiffre grimpe à 70%. Wendler espère que l’IA pourrait prédire les préférences des patients mieux que les représentants familiaux.
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Manque d’ambition. Je verrais plutôt une ia analyser de l imagerie médicale pour essayer de prédire su le patient a une chance de ce réveiller. L autre approche semble ridicule . Une famille qui connait si peut ces proches qu elle ne saurais … En faite le patient voudra toujours vivre s il est susceptible de ce réveiller en bonne état .. quel question ridicule et que bande d hypocrite …