Elon Musk laisser l'IA diriger les Etats-Unis

Elon Musk veut laisser l’IA diriger les Etats-Unis : pourquoi c’est une mauvaise idée ?

Tout récemment, l’équipe de Musk a lancé DOGE IA afin de réaliser des économies pour les gouvernements américains. Cette IA fonctionne grâce à .

rêve d’un gouvernement géré par l’intelligence artificielle (IA). Selon lui, l’IA serait plus efficace, plus rapide, plus juste. Pourtant, cette idée inquiète !

De nombreux experts alertent sur les dangers. Manque de contrôle, décisions injustes, menaces pour la démocratie etc… Faut-il vraiment confier un pays entier à une machine ?

L’IA ne comprend pas la vie humaine, d’où l’inquiétude autour de la décision d’Elon Musk

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Actuellement, une intelligence artificielle prend ses décisions en analysant des chiffres. Mais la politique, ce n’est pas que des chiffres.

Rappelons qu’un gouvernement gère des vies, des familles, des injustices. Et comme nous le savons tous, une IA ne ressent rien. Elle ne connaît ni la peur, ni la souffrance, ni l’espoir.

Et selon les experts, l’utilisation de l’IA dans les décisions gouvernementales pose un problème fondamental : l’absence de transparence.

A l’heure actuelle, les algorithmes ne sont pas toujours compréhensibles, même par leurs créateurs. Cary Coglianese, professeur de droit et de sciences politiques à l’Université de Pennsylvanie, souligne que les outils d’IA doivent être conçus avec des objectifs clairs, és et validés. Or, dans le cas du projet de Musk, ces conditions ne semblent pas réunies.

L’initiative s’accompagne déjà de changements radicaux. Musk a récemment mis en place le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE). Son objectif est d’éliminer les pertes de temps et d’automatiser certaines tâches.

Pour cela, des dizaines de milliers d’employés fédéraux ont été licenciés. Ceux qui restent doivent envoyer un rapport hebdomadaire détaillant cinq tâches accomplies.

Cette méthode, inspirée du monde de l’entreprise, repose sur une logique de performance. Mais qui décide des critères ? L’IA elle-même ?

Shobita Parthasarathy, professeure à l’Université du Michigan, prévient : Nous ignorons tout des décisions que prendrait cette IA. Elle souligne que personne ne sait comment l’IA analyserait les données ni sur quels critères elle prendrait ses décisions.

Pire encore, il est impossible d’anticiper ses erreurs. Une IA mal programmée pourrait commettre des injustices massives, sans possibilité de correction immédiate.

Une IA incontrôlable et biaisée

Notons que l’intelligence artificielle apprend en analysant des données. Mais ces données sont souvent fausses ou incomplètes. Par conséquent, elle reproduit les erreurs du passé. Hilke Schellmann, professeure de journalisme à l’Université de New York, rappelle que l’IA peut perpétuer et amplifier des discriminations.

Prenons xAI, l’entreprise d’Elon Musk, elle a créé Grok 2, un assistant IA destiné à améliorer la gestion du gouvernement. Sur le papier, tout semble parfait… Mais lorsque l’IA est interrogée sur les dirigeants qu’elle admire, elle cite Margaret Thatcher et Lee Kuan Yew !

Pourquoi eux ? Parce qu’ils ont privilégié l’efficacité… au détriment des libertés. Voilà le problème ! Une IA ne cherche pas le bien commun. Elle cherche l’optimisation, coûte que coûte.

Et si demain, elle décidait qu’un service coûte trop cher ? Elle le supprimerait, sans état d’âme. Un gouvernement humain peut hésiter, peser le pour et le contre. Mais je vous assure, une machine, non.

Selon vous, l’IA pourrait-elle être utilisée pour manipuler les décisions politiques ? Laissez votre avis en commentaire !

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