Génère ta figurine IA avec ChatGPT, comme les célébrités !

Génère ta figurine IA avec ChatGPT, comme les célébrités !

Les réseaux sociaux s’emballent pour une tendance inattendue : créer des figurines personnalisées grâce à l’IA. Des célébrités aux anonymes, tout le monde veut son double miniature avec accessoires. Sauf que derrière cette mode se cachent des inquiétudes plus profondes.

Brooke Shields a montré la voie en postant une version d’elle-même accompagnée d’un terrier et d’un kit couture. Suivie par la politicienne Marjorie Taylor Greene, qui s’est vue reproduite avec une Bible et un marteau de juge. Cette vague de figurines, aussi kitsch que personnalisées, déferle sur Instagram, TikTok ou X (ex-). Elles ne sont pas en vente : elles sont générées par IA, souvent avec l’aide de ChatGPT.

En quelques secondes, certains utilisateurs obtiennent une image d’eux-même version jouet, emballé comme un produit collector. Une sorte de miroir digital, où chacun devient personnage de série animée. Cette tendance, dans la lignée des avatars Barbie ou Pixar, attire autant les fans de pop culture que les utilisateurs curieux de se réinventer visuellement.

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Une créativité… qui dérange les vrais artistes

Mais tout le monde ne s’amuse pas autant. De nombreux illustrateurs crient au plagiat déguisé. Ils dénoncent le fait que ces IA sont entraînées avec des œuvres non créditées, parfois même volées. Linh Truong, artiste de 23 ans à Manhattan, a publié sa propre version dessinée à la main de cette tendance. Sur son illustration, un petit encadré indique fièrement : « HUMAN MADE ».

Pour elle, ces jouets virtuels sont une stratégie des entreprises tech pour créer un lien émotionnel fort. “Ils veulent qu’on se voie dans leur produit”, résume-t-elle. D’autres illustrateurs, comme Martha Ratcliff au Royaume-Uni, regrettent que des années de travail soient balayées par un clic. Elle a décidé de dessiner elle-même sa propre figurine, entourée de crayons et d’un bébé dans les bras.

Une mode virale, mais une industrie fragile

Du côté des utilisateurs, l’enthousiasme est réel. Suzie Geria, coach sportive à Toronto, a été bluffée par le réalisme de sa figurine IA. Elle y retrouvait un kettlebell et une pêche stylisée, symbole de son cours spécial fessiers. “C’est fun de se voir ainsi, dans une version cartoon”, confie-t-elle.

Même son de cloche chez Pat Bassermann, un père de famille américain. Il a généré une figurine de lui avec un sourire bienveillant, des pinces à barbecue… et un slogan moqueur : “Maison en désordre vendue séparément.”

Pour lui, comme pour beaucoup, c’est une distraction sans conséquence. Pourtant, cette dynamique pose de vraies questions. L’IA remplace-t-elle la création humaine ou la complète-t-elle simplement ? Certains y voient un jeu, d’autres une menace pour des métiers entiers.

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Entre fascination et inquiétude artistique

Le débat n’est pas nouveau. Mais avec chaque nouvelle tendance virale, la tension grandit. Les plateformes comme ChatGPT ou MidJourney sont accusées de piller les artistes. Le procès du New York Times contre ajoute une dimension juridique à ce débat éthique.

La popularité de ces poupées IA reflète un besoin de reconnaissance visuelle dans un monde digital saturé. Mais pour ceux qui vivent du dessin, chaque image générée est aussi un rappel inquiétant : leur savoir-faire est menacé. Alors que la créativité devient algorithmique, certains préfèrent rappeler une vérité simple : rien ne remplace la main humaine.

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