Images Ghibli sur ChatGPT : allez-vous aller en prison ?

Images Ghibli sur ChatGPT : allez-vous aller en prison ? L’avis des avocats

Les images style Ghibli via ChatGPT deviennent un casse-tête juridique.

 

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Une fausse lettre enflamme le débat, mais pour les avocats, le style n’est pas protégé. Les fans arts ne sont pas nouveaux, mais qu’en est-il des droits d’auteur ?

Une fausse lettre qui brouille les pistes

Un utilisateur, “teej”, a prétendu recevoir une mise en demeure de Ghibli. Cette lettre, vue 5 millions de fois sur X, dénonçait une appli nommée « Gib ».

En réalité, tout était faux. Le numéro en 555 et le logo erroné ont trahi la supercherie.

Ghibli a démenti auprès de NHK, affirmant n’avoir rien envoyé. Pourtant, le buzz a relancé le débat sur l’IA et les droits d’auteur.

L’auteur de la lettre avait créé un site pour “Gib”. Il promettait de transformer des photos dans le style Ghibli.

Les visiteurs étaient invités à laisser leur adresse e-mail pour recevoir des nouvelles. En réalité, rien n’existait.

Son véritable objectif était de collecter des contacts pour d’autres projets.

De son côté, OpenAI bloque les requêtes concernant des artistes vivants, mais autorise l’utilisation de styles associés à des studios. Une porte-parole défend cette approche au nom de la liberté créative.

Que dit la loi sur ces images Ghibli générées par ChatGPT ?

Les avocats s’accordent sur un point clé. Le droit d’auteur ne protège pas un style général. Chris Mammen, avocat chez Womble Bond Dickinson et expert en propriété intellectuelle, éclaire la situation.

Il explique : « Le droit d’auteur aux États-Unis ne protège ni les idées ni les styles. » Selon lui, copier une esthétique n’enfreint pas la loi. Seuls des personnages ou des scènes précisément reproduits poseraient problème.

ChatGPT, par exemple, évolue dans une zone légale floue, car il ne reproduit pas d’œuvres spécifiques. Cependant, des studios comme Ghibli pourraient invoquer des lois sur la concurrence déloyale si quelqu’un revendiquait leurs créations comme siennes.

Les experts soulignent également une lacune dans la législation actuelle. Matthew Sag, professeur à l’université Emory, note que les individus supportent mal les copies de leur style. Tandis que les studios tolèrent souvent les fan arts non commerciaux.

Matthew Sag ajoute une nuance : « OpenAI a pris une décision raisonnable en disant : Nous allons cesser de produire des images dans le style de personnes vivantes. » Ainsi, OpenAI autorise les styles de studios, mais pas ceux d’artistes vivants. À ce jour, le Studio Ghibli n’a pas annoncé de démarches judiciaires.

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Le regard de Hayao Miyazaki sur l’IA

Hayao Miyazaki, cofondateur du Studio Ghibli, n’apprécie pas l’intelligence artificielle. Son studio privilégie le dessin manuel, à l’image des quatre secondes d’une scène du film Le Vent se lève, perfectionnées pendant un an.

Cette philosophie s’oppose radicalement à la rapidité de ChatGPT à générer les images Ghibli. Les fans se demandent si Miyazaki pourrait revoir son opinion face à l’engouement suscité par ces technologies. Pour l’heure, le Studio Ghibli n’a pas encore pris position officiellement.

Sur X et Instagram, les créations inspirées du style Ghibli séduisent. Certains y voient un hommage sincère, d’autres un pillage artistique. Le débat éthique divise et continue.

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