Joe Biden se retire et tous les yeux sont maintenant rivés sur Kamala Harris, une future présidente qui pourrait influencer l’avenir de l’IA et de la Big Tech.
Aux dernières nouvelles, Joe Biden a décidé de soutenir la vice-présidente des États-Unis. Ce qui est intéressant, c’est que Kamala Harris pourrait transformer l’univers de l’IA et de la Big Tech. Sa relation avec la Silicon Valley et son approche réglementaire font d’elle une figure clé pour influencer l’industrie technologique.
Des alliés dans la Silicon Valley
En tant qu’ancienne procureure générale et sénatrice de Californie, Kamala Harris a tissé des liens solides avec des personnalités importantes de la tech.
Par exemple, elle a assisté au mariage de Sean Parker, cofondateur de Napster. Son beau-frère, Tony West, est également directeur juridique d’Uber. Côté financier, elle est soutenue par des personnes comme Ron Conway, Reid Hoffman et Marc Benioff.
Mais malgré ses liens, Harris n’hésite pas à critiquer les grandes entreprises technologiques. Elle a souvent dénoncé les PDG de réseaux sociaux comme Mark Zuckerberg pour avoir propagé de fausses informations.
Elle a aussi défendu la confidentialité des données, surtout après l’abrogation de Roe vs Wade. Sa position montre qu’elle veut à la fois protéger les consommateurs tout en restant proche de l’industrie.
L’IA sous le regard vigilant de Kamala Harris
Kamala Harris considère l’IA comme une technologie à double tranchant. Lors d’un discours au Sommet mondial sur la sécurité de l’IA à Londres, elle a parlé des dangers tels que les escroqueries, les deepfakes et les biais algorithmiques.
Par ailleurs, elle avertit les PDG de la tech de leur responsabilité morale et légale pour réduire ces risques. Si elle devient présidente, elle envisage de proposer des politiques pour limiter les problèmes causés par l’intelligence artificielle. Et cela, tout en mettant l’accent sur des réglementations strictes.
Harris vs Trump : deux visions contradictoires pour la Big Tech
Contrairement à Harris, Donald Trump se préoccupe moins des risques liés à l’IA. Il a critiqué la Silicon Valley, qualifiant les grandes entreprises technologiques de “trop grandes” et “trop puissantes”.
Trump a aussi menacé de mettre Mark Zuckerberg en prison et a proposé de réduire les réglementations sur l’IA. Cela pourrait accélérer l’utilisation de cette technologie. En revanche, Harris adopte une approche plus équilibrée, grâce à ses relations étroites et à sa volonté de réglementer. Cependant, il reste à voir si ses actions auront un impact réel sur les consommateurs américains.
Les prochaines élections décideront donc du sort de l’IA et de la Big Tech aux États-Unis.
Qu’en pensez-vous ? Kamala Harris pourrait réellement faire une différence dans le monde de l’IA et de la Big Tech ? Partagez vos opinions en commentaire !
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