L’âge d’or de l’IA touche déjà sa date limite de consommation, et le coupable, c’est le quantique. Ce n’est pas nous qui l’avons dit, c’est l’ex PDG d’Intel Pat Gelsinger.
L’IA n’est plus seulement un outil pro. Elle s’est glissée dans la vie perso, au point que beaucoup discutent avec elle comme avec un pote très calé. Mais la hype qui l’entoure pourrait bien se prendre un mur. C’est en tout cas ce que laisse entendre Pat Gelsinger. Selon lui, une autre technologie encore moins connue chauffe déjà en coulisses.
Le quantique promet de dépasser l’IA plus vite que prévu
Gelsinger ne tourne pas autour du pot. Pour lui, les GPU qui font tourner les datacenters aujourd’hui sont déjà en mode préhistoire 2.0. Il leur donne jusqu’à la fin de la décennie, pas plus. Oui, même ces cartes à 40 000 dollars pièce.
La raison ? C’est l’arrivée d’une trinité informatique où le quantique promettrait de résoudre des problèmes que l’IA classique ne peut même pas effleurer avec ses GPU actuels. C’est–dire que ce qu’on voit comme des monstres de calcul pourraient devenir les Nokia 3310 de demain.
En plus, Jensen Huang, le patron de NVIDIA, campe sur l’idée que le quantique restera un jouet de labo pendant encore vingt ans. Gelsinger, lui, annonce une percée d’ici deux ans. L’ambiance doit être électrique quand ces deux-là se croisent.
Son argument est que si les GPU brillent pour entraîner les modèles, ils sont beaucoup moins à l’aise dès qu’il s’agit d’inférence complexe. Et c’est précisément là que le quantique pourrait faire un carnage.
Une bulle financière prête à éclater ?
Le clash ne se limite pas aux ingénieurs. Derrière cette bataille technologique se cache un immense enjeu économique. OpenAI brûle des milliards. Les géants s’échangent des contrats à plusieurs dizaines de milliards. Tout le monde parie sur l’IA comme si elle ne pouvait que monter.
Mais certaines voix commencent à tousser. Clem Delangue, de Hugging Face, tente par exemple d’adoucir le débat en parlant d’une bulle des modèles de langage. Même Google y va de son analogie en comparant l’état actuel du quantique à l’IA d’il y a cinq ans. Le message est que tout peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre.
Et si la vraie pépite n’était pas celle que tout le monde survalorise aujourd’hui, mais celle qui se prépare discrètement dans l’ombre ? Si Gelsinger dit vrai, les paris du moment pourraient bien devenir les vieilles reliques de demain. Et la bataille entre IA classique et quantique ne fait que commencer.
Alors, et vous, qu’en pensez-vous ? L’IA classique est-elle vraiment destinée à perdre sa couronne plus vite qu’on ne l’imagine, ou Gelsinger force-t-il un peu sur la prophétie ? Le quantique avance, c’est certain. Mais saura-t-il vraiment bousculer un écosystème déjà solidement installé autour des GPU ?
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