Détecter les bugs, c’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. La galère… Mais dans le monde du jeu vidéo, on ne peut pas y échapper.
Les testeurs QA doivent passer des heures à traquer ces anomalies, à les décrire et à fournir des rapports ultra-précis. Toute une procédure. Cela fait partie du cycle de développement d’un jeu vidéo.
Du moins jusqu’à ce que AI QA Copilot, de Razer débarque. La procédure reste la même. Cependant, ce détecteur de bug dopé à l’intelligence artificielle va simplifier la tâche en automatisant une bonne partie du processus.
Voyons de plus prêt ce que ce détecteur de bug de Razer va changer
En gros, lorsqu’un testeur tombe sur un bug, il doit rédiger un rapport détaillé. Et ce, qu’il s’agisse d’un crash, d’un comportement étrange ou d’un problème visuel.

Ce document comprend une description du problème. Captures d’écran, vidéos, fichiers journaux, estimation de la gravité du bug… Et figurez-vous que ce n’est pas tout.
L’une des étapes les plus fastidieuses de ce processus est la reproduction du bug. Le testeur doit isoler les conditions exactes qui l’ont provoqué. Ce qui est super compliqué vu la multitude de paramètres qui influencent le comportement du jeu.
Ces rapports doivent également inclure des informations précises sur l’environnement du bug. Type d’appareil, système d’exploitation, configuration matérielle, actions du testeur au moment du problème, etc.
Plus ces données sont précises, plus les développeurs peuvent identifier et corriger rapidement la source du dysfonctionnement. Cela dit, cette tâche, bien que cruciale, demande beaucoup de temps.
Et c’est justement pour y remédier que Razer a conçu AI QA Copilot. Ce dernier serait un genre d’assistant destiné à suivre en temps réel les sessions de test.
Il détectera les anomalies et génèrera des rapports complets. Cela libérera les testeurs de certaines contraintes administratives.
Pour des tests plus rapides et efficaces
Il faut savoir que le 19 mars 2025, Razer a dévoilé Wyvr, une nouvelle plateforme de développement de jeux.
Elle offre aux développeurs des outils avancés et parmi eux figure AI QA Copilot. Si vous avez envie de l’essayer donc, n’hésitez pas à vous rendre sur le site Wyvr.
En plus, si l’on croit Razer, AI QA Copilot peut détecter 20 à 25 % de bugs supplémentaires par rapport aux tests manuels. Cette efficacité accrue pourrait réduire le temps consacré à l’assurance qualité jusqu’à 50 %, entraînant des économies pouvant atteindre 40 %.
D’ailleurs, notez que l’assistant IA est conçu pour apprendre en continu des bugs identifiés. Traduction : son intelligence et son efficacité s’améliorent au fil du temps. Plutôt tentant non ?
Bien évidemment, comme avec toute IA, ses résultats nécessitent une vérification par un humain. Après tout, l’IA peut reconnaître des schémas. Mais elle ne saisit pas toujours l’intention derrière un jeu, ce qui peut la conduire à signaler des erreurs qui n’en sont pas.
Alors, qu’est-ce que vous en pensez ? Personnellement, je me demande ce que deviendront les équipes d’assurance qualité si ces genres d’outils se généralisent.
Bien qu’ils ne remplaceront pas l’expertise humaine, il me semble certain qu’ils vont contribuer à la réduction de l’effectif des testeurs. Et vous ?
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