Ce lundi, OpenAI entre dans une nouvelle dimension avec AWS à ses côtés. L’entreprise ne mise pas seulement sur le cloud. Elle parie aussi sur un futur où l’IA devient incontournable.
Voilà encore OpenAI qui revient sur le devant de la scène. Après avoir fait parler avec le nom du prochain modèle de ChatGPT, l’entreprise de Sam Altman crée une nouvelle onde de choc. Pas d’annonce d’IA révolutionnaire cette fois, ni de gadget futuriste. Non. OpenAI vient de signer un deal massif avec AWS. Et quand on dit massif, on parle de 38 milliards de dollars.
OpenAI : de Microsoft à AWS, une nouvelle ère
Pendant quatre ans, OpenAI dépendait presque exclusivement de Microsoft pour sa puissance de calcul. Les accords étaient stricts. Il était impossible pour la firme de Sam Altman de faire appel à d’autres fournisseurs sans l’accord express de Redmond. Mais cette limitation a fini par freiner l’expansion de l’entreprise.
Depuis 18 mois, la pression monte. OpenAI a besoin de plus de puissance pour suivre le rythme effréné du secteur. Microsoft a enfin assoupli son contrat. Ce qui laisse la porte ouverte à des partenariats avec d’autres géants du cloud. Et AWS n’a pas perdu de temps.
OpenAI a confirmé lundi la signature d’un accord avec Amazon pour s’offrir des services de cloud d’une valeur de 38 milliards de dollars sur sept ans. Cette réserve de puissance de calcul va accélérer l’entraînement et le déploiement des technologies d’IA d’OpenAI. Cela concerne directement ChatGPT, au cœur de cette montée en puissance.
Avec cette somme colossale, OpenAI pourra construire de nouveaux centres de données. L’entreprise va aussi renforcer sa puissance de calcul. De quoi rester dans la course face à Google, Meta et Microsoft, qui ont investi plus de 360 milliards de dollars l’an dernier dans le cloud et l’IA.
Une bulle qui inquiète ?
Oui, encore cette histoire de bulle. Mais il faut dire que tout n’est pas rose dans ce deal entre OpenAI et AWS. En effet, certains analystes tirent la sonnette d’alarme. Cette course à l’IA pourrait créer une bulle dangereuse. Après tout, l’IA reste une technologie coûteuse et encore loin d’être mature.
OpenAI génère des milliards en revenus, mais n’est pas encore rentable. Et investir des dizaines de milliards pour gagner du terrain, ça laisse des traces. Pendant ce temps, la firme d’Altman continue de diversifier ses partenaires.
Oracle d’un côté, SoftBank de l’autre, sans oublier les Émirats arabes unis. Les fabricants de puces Nvidia, AMD et Broadcom participent également au financement. Chacun avec ses milliards de transistors et de circuits.
Bref, tout ce petit monde tourne à plein régime pour alimenter la machine. Cela pourrait bien changer le futur de l’IA ou provoquer un accident industriel monumental.
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