Candy Crush, ce petit jeu coloré qui semble inoffensif, peut-il vraiment bouleverser une vie ? C’est pourtant ce qui est arrivé à une femme britannique après la prise d’un médicament qui a totalement modifié son contrôle des impulsions. Elle est devenue addict à Candy Crush, et ensuite par les jeux d’argent. Elle reçoit après une indemnisation versée par le NHS. Voici comment un simple traitement a transformé une joueuse occasionnelle en véritable accro.
Les jeux mobiles comme Candy Crush sont conçus pour capter l’attention et stimuler le cerveau avec des récompenses rapides. Mais dans certains cas, cette mécanique bien huilée peut prendre une tournure dramatique. Une femme, traitée pour le syndrome des jambes sans repos, a vu son comportement radicalement changer après la prise d’un médicament dopaminergique.
Ce dernier, en boostant artificiellement la sensation de plaisir, l’a plongée dans une dépendance incontrôlable au gaming… avant de la mener aux jeux de hasard en ligne. Une situation que son médecin n’avait pas anticipée, et qui a fini par coûter très cher au système de santé britannique.
Un addict à Candy Crush qui coûte cher au NHS
Une femme, dont l’identité reste secrète, a développé une addiction total à Candy Crush. Et cela après avoir pris un médicament prescrit pour le syndrome des jambes sans repos. Par conséquent, le NHS (le système de santé britannique) lui a versé une indemnité pour réparer les dégâts.
L’histoire commence donc avec un traitement médical. Cette femme reçoit une prescription pour un agoniste dopaminergique. Il s’agit d’un médicament censé aider à gérer ses symptômes. Sauf que ces molécules agissent sur la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir et de la récompense.
En quelques semaines, elle est devenu addict à Candy Crush en y jouant de manière compulsive, incapable de s’arrêter. Le jeu, conçu pour maximiser la gratification instantanée avec ses niveaux colorés et ses petites victoires éclatantes, devient son nouveau monde. Puis, elle s’est lancée dans les jeux de machines à sous virtuelles.
Un médecin trop généreux sur la prescription
Le vrai problème, c’est que son médecin généraliste ne l’a jamais prévenu des effets secondaires possibles. Il lui a même prescrit une dose deux fois supérieure à la normale ! Toutefois, cette erreur lui a infligé une lourde facture. Puisque le NHS a dû indemniser la patiente à hauteur de 170 000 £ (soit environ 200 000 €).
Qui plus est, figurez-vous qu’un autre patient, sous le même traitement, a déjà aussi perdu plus de 100 000 £ en jeux d’argent en ligne. Là encore, le NHS a pris ses responsabilités et couvert les pertes.
Alors, Candy Crush est-il désigné comme le bouc émissaire ? Je pense que non. Puisque le jeu n’a fait que suivre sa logique. Notamment, garder les joueurs engagés avec des mécaniques de récompenses bien rodées. Ce que je trouve inquiétant, c’est que certaines personnes sont bien plus vulnérables que d’autres face à ce type de stimulation.
Savez-vous que depuis 2013, l’OMS reconnaît la dépendance aux jeux vidéo comme un trouble de santé mentale ? Pourtant, les études restent partagées qu’entre addiction réelle et simple passion dévorante, la frontière est mince.
Donc, que ce soit avec un jeu mobile ou un médicament, je vous conseille de toujours lire les petits caractères avant tout. Surtout quand il s’agit de toucher au cerveau et à la dopamine !
Et vous ? Avez-vous déjà ressenti cette envie irrésistible de passer « juste un dernier niveau » ? Racontez-nous en commentaire !
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