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Facebook acquiert Bloomsbury AI pour mieux lutter contre les fake news

a annoncé le 3 juillet 2018 l'acquisition de Bloomsbury AI. La startup londonienne spécialisée dans le traitement du langage va l'aider à lutter contre les fake news sur son réseau social.

L'entreprise dirigée par Mark Zuckerberg doit lutter contre un véritable fléau sur son réseau social : les fake news. Ces fausses informations sont diffusées à une vitesse incroyable. Les initiatives comme les Décodeurs menés par Samuel Laurent sur le site Web du quotidien Le Monde ne suffisent pas.

Facebook veut mieux comprendre les propos de ses utilisateurs

En ce sens, Facebook a annoncé le 3 juillet l'acquisition de la startup londonienne Bloomsbury AI. La jeune entreprise est spécialisée en Natural language processing, ou traitement du langage naturel en bon français. Elle a “développé une expertise dans la lecture et la compréhension de documents non structurés en langage naturel dans le but de répondre à toute question” précise la publication de la filiale Facebook Academics. Son système d'intelligence artificielle se nomme Cape.

Fondée en 2015, la startup Bloomsbury AI a levé 1,7 million de dollars jusqu'alors. Selon TechCrunch, Facebook aurait racheté la société pour un montant compris entre 23 et 30 millions de dollars.

Le géant du Web n'a pas encore officialisé la possibilité de lutter contre les fake news. Pour l'instant, elle affirme que Bloomsbury AI va l'aider “à renforcer les progrès de Facebook dans les recherches consacrées au traitement du langage naturel« .

Pour autant, la présence de Sebastian Riedel parmi les fondateurs de Bloomsbury laisse présager que le réseau social utilisera cette technologie pour lutter contre les fake news, le terrorisme et les propos punissables par la loi (posts racistes, homophobie, propos humiliants, etc.). En effet, le chercheur est aussi le co-fondateur de Factmata, une startup spécialisée dans la vérification de faits.

L'automatisation du signalement de fausses informations ou de propos discriminants facilite grandement la tâche de Facebook. D'ailleurs, l'entreprise a déjà commencé a utilisé le machine learning pour lutter contre ce phénomène.

Un problème en dehors des réseaux sociaux

Ce rachat a été annoncé deux jours avant l'adoption de la Loi sur les fake news en France par l'Assemblée nationale. La problématique des fausses informations ne dérange pas seulement les médias et les plateformes de partage. Le partie LREM veut également faciliter l'équilibre entre les forces politiques en évitant que les candidats d'une élection utilisent des arguments fallacieux. Or, l'opposition estime qu'une telle décision relèverait d'une censure.

Le réseau social devra sûrement répondre à ce type d'accusation quand elle aura mis en place son système basé sur la technologie de Bloomsbury AI.

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