Des scientifiques testent une fusion blanket nucléaire

Fusion Blanket : si ce test réussit, on pourra produire l’énergie du soleil sur Terre !

L’INL veut produire une énergie propre inspirée du soleil à partir de la Fusion Blanket. Cette couverture nucléaire pourrait alimenter des réacteurs à fusion pour un avenir énergétique durable.

Aux États-Unis, des scientifiques cherchent à imiter la puissance solaire sur Terre. Le Laboratoire national de l’Idaho (INL) mise sur une technologie nommée Fusion Blanket. À terme, cette couverture nucléaire permet d’assurer un source énergétique prêt dans dix ans pour des usines de fusion fiables.

Le ministère américain de l’Énergie (DOE) soutient cet effort avec une subvention de 107 millions de dollars. Ce financement alimente six centres du programme Fusion Innovative Research Engine (FIRE), dont un piloté par l’INL. Ce dernier collabore avec cinq laboratoires nationaux, quatre universités et des entreprises comme General Atomics, qui fournit des modèles informatiques. En outre, la société Tokamak Energy prête main-forte à l’initiative en affinant le design. « On aide l’INL à tester pour les privés », explique Aaron Washington, de Tokamak Energy.

Fusion Blanket, l’énergie du soleil en cours d’essai

La Fusion Blanket est l’élément qui enveloppe le réacteur à fusion nucléaire. Quand le deutérium et le tritium fusionnent, cette couverture capte l’énergie et la transforme en chaleur via les neutrons. « C’est la partie nucléaire du réacteur », précise Chase Taylor, scientifique à l’INL. Elle produit aussi du tritium pour alimenter la machine et protège ses aimants.

Pour accélérer les tests, l’INL utilise des réacteurs à fusion, comme l’Advanced Reactor. Cette méthode contourne un obstacle majeur : le manque de neutrons issus de la fusion. « Leur absence freine les progrès », admet Taylor.

Un cycle de tritium à construire  

Le tritium, rare sur Terre, dépend de la Fusion Blanket pour être produit. L’INL s’associe au Savannah River National Laboratory pour boucler ce cycle. Trois superordinateurs – Bitterroot, Sawtooth et Hoodoo – modélisent le processus. « Un cycle solide est vital pour la fusion commerciale », souligne Casey Icenhour, scientifique informatique. Cela réduit les déchets et garantit une énergie stable.

Pendant ce temps, les start-ups pressent les laboratoires à accélérer les tests sur la Fusion Blanket. Grâce aux six centres du programme FIRE, l’INL parvient à tester plus vite et à fournir des résultats utiles. Patrick Calderoni, qui dirige le programme fusion à l’INL, assure : « Les entreprises ont une voie claire maintenant ».

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