Agents fédéraux et surveillance par IA

La surveillance par l’IA inquiète les agents fédéraux

Vous pensez pouvoir discuter librement lors d’un appel Zoom interne ? De nombreux fonctionnaires américains n’en sont plus si sûrs.

Des agents fédéraux pensent désormais être observés dans leurs moindres gestes. Selon leurs témoignages, des outils d’IA surveilleraient leurs conversations, leurs réunions et même leurs courriels. Ils soupçonnent une cellule surnommée « ministère de l’efficacité gouvernementale », apparemment liée à , d’avoir lancé ces pratiques.

Un cadre du Ministère des Anciens Combattants a envoyé un courriel pour alerter ses collègues. Il leur a demandé de faire preuve de prudence lors des réunions virtuelles. De leur côté, les informaticiens du département d’État ont signalé l’installation de nouveaux logiciels de surveillance. Face à cela, certains employés ont adopté des méthodes inattendues : faire couler de l’eau ou utiliser des générateurs de bruit blanc dans leurs bureaux. Leur but reste simple : empêcher toute écoute.

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L’IA s’invite sans prévenir

Dans une organisation liée à l’environnement, un responsable a repéré un « preneur de notes IA » parmi les participants à une réunion. Il a aussitôt averti son équipe. D’après lui, l’EPA transcrit automatiquement tous les appels, réunions Teams et entrées de calendrier.

Ces données passent ensuite entre les mains d’un outil d’analyse alimenté par l’IA. L’Agence de protection de l’environnement nie pourtant toute surveillance. Elle ne répond toutefois pas clairement sur l’utilisation de ces technologies.

À l’USAID, d’anciens employés affirment que leurs conversations privées ont été lues sans leur consentement. Par conséquent, ils ont fui les canaux officiels pour échanger sur Signal ou WhatsApp. Un ancien membre de l’agence explique qu’un responsable est même intervenu dans une conversation de groupe. Cette intrusion a renforcé la méfiance au sein des équipes. D’autres agents disent recevoir des instructions orales pour « se comporter comme si un micro restait allumé en permanence ».

Des mots sensibles qui déclencheraient des alertes

Des employés du Ministère de l’Éducation évoquent la peur d’être sanctionnés pour un simple mot. Certaines expressions liées à la diversité ou toute critique à l’égard de Trump ou Musk seraient particulièrement surveillées. Plusieurs agents redoutent que l’IA ne les cible à partir de propos isolés. Ces craintes s’ajoutent à des vagues de licenciements déjà survenues dans plusieurs agences.

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Un cadre du Ministère des Anciens Combattants a été très clair : « il ne devrait y avoir aucune attente de respect de la vie privée ». Dans ce contexte, beaucoup se sentent surveillés par l’IA, piégés, parfois même menacés. Un ancien haut fonctionnaire résume la situation ainsi : « Ils sont partout. Et l’environnement est devenu si toxique qu’on a l’impression que tout peut arriver ».

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