Les salariés boostés par l’IA générative préfèrent souvent le cacher

Les salariés boostés par l’IA générative préfèrent souvent le cacher

L’IA fait son chemin dans les entreprises, mais discrètement. Selon une étude récente, un salarié sur trois cache son utilisation de l’IA générative à sa hiérarchie.

Des outils comme ChatGPT, Copilot ou Claude permettent pourtant de gagner du temps et d’améliorer la productivité. Mais chez certains, ce gain suscite plus de crainte que de fierté. Trente pour cent des utilisateurs préfèrent ne pas révéler qu’ils délèguent certaines tâches à une machine, de peur de passer pour inutiles ou incompétents.

L’étude révèle que 42 % des salariés de bureau utilisent aujourd’hui des outils d’IA générative en ligne. Ce chiffre est en nette hausse, avec une progression de 16 points par rapport à 2024. Chez les professionnels de l’IT, déjà bien équipés, la tendance progresse moins vite. Mais parler d’IA au travail reste délicat, même dans les secteurs techniques. Certains préfèrent taire leurs pratiques, malgré des gains de productivité visibles, pour éviter d’attirer l’attention ou susciter des remises en question internes.

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Les DRH entrent dans l’ère des outils automatisés

Le secteur des ressources humaines connaît lui aussi une transition rapide. D’après le baromètre OpinionWay pour Kelio, l’usage de l’IA par les DRH a triplé en un an. En 2025, 28 % des responsables RH utilisent ces outils au quotidien, contre seulement 9 % l’année précédente. Parmi eux, 6 % déclarent une utilisation intensive. Les entreprises de taille intermédiaire montrent un intérêt plus marqué, avec 34 % d’utilisateurs. La part des réfractaires reste dominante, mais elle diminue fortement, elle a perdu 16 points en un an.

Les doutes persistent, notamment sur la sécurité des données. Deux responsables RH sur cinq évoquent la confidentialité comme frein principal à l’usage de l’IA. Ce point reste stable, voire légèrement en hausse, contrairement aux autres objections. La résistance au changement a chuté de 15 points, les inquiétudes sur les coûts reculent de 13. Le manque de compétences, la compatibilité avec les procédures ou l’absence de solutions adaptées sont aussi en net repli. Les freins se réduisent, mais les inquiétudes autour de la protection des informations demeurent.

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Une mutation RH perçue comme inévitable… mais pas encore évidente

Sur les effets de l’IA dans leur métier, les DRH restent divisés. Près de la moitié pense que cette technologie va transformer en profondeur leur fonction. Chez les utilisateurs actifs, ce chiffre grimpe à 71 %. Mais 41 % des répondants considèrent l’IA comme une évolution neutre, ni inquiétante ni enthousiasmante. Et 12 % la voient déjà comme une tendance passagère, semblable au métavers. Quoi qu’il en soit, 82 % des professionnels interrogés considèrent ces outils comme utiles, voire nécessaires dans leur logiciel. L’ère du soupçon est encore présente, mais l’ère de l’automatisation s’installe doucement.

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