La Chine et les États-Unis sont engagés dans une nouvelle course à la Lune, chacun avec sa propre approche.
Un concurrent de taille
La Chine a fait des progrès impressionnants dans son programme spatial au cours des dernières années. Elle a récemment testé avec succès le cœur de la fusée Long March 10, qui sera utilisée pour les atterrissages lunaires habités. En outre, elle développe actuellement un vaisseau spatial et un atterrisseur lunaire similaires à ceux utilisés dans le cadre du programme Apollo de la NASA dans les années 1960 et 1970.
L’approche chinoise est entièrement dirigée par le gouvernement, ce qui lui permet de progresser rapidement dans ses objectifs lunaires. La Chine a déjà réalisé des exploits importants, comme le retour d’échantillons depuis la face cachée de la Lune, une première mondiale.
Une collaboration public-privé
De son côté, la NASA a choisi une approche différente pour retourner sur la Lune dans le cadre de son programme Artémis. Elle collabore étroitement avec des partenaires commerciaux tels que SpaceX et Axiom Space pour développer un atterrisseur lunaire et des combinaisons spatiales.
Cette approche présente des avantages et des inconvénients. La collaboration avec des entreprises privées peut entraîner des retards et des incertitudes dans le calendrier du programme. Mais, elle permet de réduire les coûts et de rendre le programme plus durable à long terme.
Un objectif commun
Bien que les approches diffèrent, les deux puissances spatiales ont le même objectif : établir une présence humaine durable sur la Lune. Cette présence permettrait de mener des expériences scientifiques importantes, de tester de nouvelles technologies et de préparer le terrain pour des missions habitées vers Mars et au-delà.
La course à la Lune est donc relancée, avec des enjeux scientifiques et géopolitiques importants. Les prochaines années seront décisives pour déterminer qui atteindra l’objectif en premier et quelle approche sera la plus efficace à long terme.
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