Deux lapins observant l'impression d'un objet en 3D.

La toute première greffe de pénis imprimé en 3D est un succès ! Découvrez le résultat

Bien que é sur des animaux, ce pénis en 3D ouvre des chemins à la médecine régénérative humaine. Un beau progrès qui rend une vie amoureuse possible à ceux qui l’espèrent.

Des chercheurs des États-Unis, du Japon et de la Chine ont fabriqué un pénis prothétique avec une imprimante 3D. L’expérience vise les animaux pour l’instant, avec des résultats probants publiés récemment.

Les secrets de la greffe de pénis 3D 

L’implant naît d’un hydrogel, un matériau souple qui imite le corps spongieux du pénis. Ce tissu entoure l’urètre et contient les vaisseaux sanguins essentiels aux érections. Les scientifiques y ajoutent des cellules endothéliales prélevées chez des porcs et des lapins testés.

Après quelques semaines, ces animaux retrouvent une fonction sexuelle complètegrâce à ce pénis en 3D. Les chercheurs ont implanté cet échafaudage chez des bêtes au corps spongieux abîmé. Selon les données de l’étude, 100 % des sujets traités se reproduisent avec succès.

Le processus s’appuie sur la xolographie, une technique mise au point par l’Université de technologie d’Eindhoven. Des faisceaux lumineux solidifient un polymère liquide en structures de 20 micromètres, aussi fines qu’une cellule humaine.

https://youtu.be/6NLnHnqHpcA

Cet outil façonne le gland et l’urètre avec une précision inégalée. D’après les tests, les implants sans cellules marchent moins bien, mais ceux ensemencés régénèrent les tissus efficacement. Les chercheurs notent qu’une version 3D du pénis humains, plus complexes, demandent encore des ajustements.

Des animaux aux humains, du pénis aux reins

L’étude ne s’arrête pas au pénis en 3D. Les vaisseaux sanguins, cruciaux ici, inspirent des idées pour d’autres organes comme le foie ou les reins. Les tests ciblent aussi la dysfonction érectile, un problème étudié grâce à ces implants.

« Nos résultats soutiennent le développement ultérieur d’organes fonctionnels riches en vaisseaux sanguins imprimés en 3D pour la transplantation », précisent les scientifiques dans leur publication.

Les logiciels informatiques pilotent chaque étape, des modèles aux imprimantes. Les données biologiques, collectées auprès des animaux, orientent les machines pour un résultat sur mesure. Le passage aux humains reste lointain, mais les bases existent. Les porcs et les lapins prouvent que l’implant de pénis en 3D restaure ce qui était perdu.

Restez à la pointe de l'information avec LEBIGDATA.FR !

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Newsletter

La newsletter IA du futur

Rejoins nos 100 000 passionnés et experts et reçois en avant-première les dernières tendances de l’intelligence artificielle🔥