OpenAI vient d’annoncer un partenariat avec le laboratoire national de Los Alamos, ce même centre où Oppenheimer et son équipe ont conçu la première bombe atomique. Mais cette fois, il ne s’agit pas de destruction, mais de protection. IA et nucléaire vont désormais avancer main dans la main pour sécuriser le monde.
OpenAI, le géant de l’intelligence artificielle derrière ChatGPT, s’associe ainsi au laboratoire national de Los Alamos. Déjà impliquées dans des recherches en biosciences, les deux institutions annoncent aujourd’hui une collaboration plus ambitieuse. C’est d’utiliser l’IA pour réduire les risques liés aux armes nucléaires et renforcer la sécurité mondiale.
Avec cette alliance, OpenAI intègre ses modèles d’IA à Venado, un supercalculateur de pointe, afin de travailler sur des défis critiques comme la cybersécurité, la détection des menaces biologiques et même l’exploration des mystères de l’univers. Alors ? l’IA deviendra-t-elle un bouclier contre les menaces nucléaires ou un outil de contrôle encore plus puissant ?
OpenAI s’attaque aux enjeux nucléaires aux côtés de Los Alamos
Je ne sais pas ce qui est le plus dingue ! Qu’OpenAI bosse avec le mythique laboratoire de Los Alamos (celui-là même où la première bombe atomique a vu le jour sous Oppenheimer) ou que l’objectif affiché soit de… rendre le monde plus sûr.
Sam Altman a annoncé le 30 janvier 2025 un partenariat avec ce centre scientifique historique pour utiliser l’IA dans la gestion des risques nucléaires.
Au cœur de cette alliance, il y a Venado, un supercalculateur surpuissant équipé des dernières puces NVIDIA GH200 Grace Hopper. L’idée donc c’est de lancer les modèles d’OpenAI dessus et les faire bosser sur des questions critiques.
Notamment, la détection des menaces biologiques et cybernétiques avant qu’elles ne frappent, l’amélioration de la cybersécurité et protection du réseau électrique, la révolution de l’infrastructure énergétique, l’exploration des mystères de l’univers et l’accélération de la recherche scientifique de pointe.
Mais pourquoi ce rapprochement maintenant ?
Vous vous souvenez que l’été dernier, OpenAI et Los Alamos avaient déjà testé l’IA dans le domaine des biosciences. À l’époque, Los Alamos avait insisté sur un point. L’IA n’est qu’un outil, la vraie menace, ce sont les humains qui l’utilisent.
Par ailleurs, OpenAI a déjà mis un pied dans les affaires gouvernementales avec ChatGPT Gov, une version de son chatbot pensée pour l’administration américaine. La boîte de Sam Altman est en pleine expansion et se retrouve de plus en plus proche des décideurs politiques.
OpenAI announced a partnership with the U.S. National Laboratories to deploy its o1 or another o-series model on the Venado supercomputer at Los Alamos, a shared resource for 15,000 scientists, supporting research in materials science, renewable energy, astrophysics, and more in… pic.twitter.com/TWNUIMudlL
— Tibor Blaho (@btibor91) January 30, 2025
D’un côté, je trouve que c’est rassurant de voir une IA aussi puissante mise au service de la sécurité mondiale. De l’autre, on ne peut pas s’empêcher de se demander : et si cette même IA tombait entre de mauvaises mains ?
Los Alamos et OpenAI semblent confiants dans leur contrôle, mais l’histoire nous a appris que les grandes avancées scientifiques finissent souvent par avoir des applications inattendues…
Selon vous, OpenAI joue avec le feu ou sauve le monde ? L’IA doit-elle vraiment s’impliquer dans le nucléaire ? Dites-moi ce que vous en pensez !
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