Près de 10 mois après la présentation de son modèle Sora, OpenAI frappe fort avec Sora Turbo, un outil plus rapide, plus sophistiqué et à destination des créateurs de contenu ambitieux. Mais que vaut réellement cette mise à jour ?
Depuis lundi, le monde de la tech a les yeux rivés sur OpenAI et son tout nouveau bijou : Sora Turbo. Conçu pour générer des vidéos en un temps record, cet outil fait évoluer la manière dont nous produisons du contenu visuel.
Sora Turbo promet des vidéos de 20 secondes en 1080p à partir d’une simple invite textuelle ou d’images fixes. Mais derrière l’émerveillement, quelques défis subsistent.
Qu’est-ce que Sora Turbo a de plus que son prédécesseur ?
Lors de sa présentation, OpenAI a martelé un atout majeur : la vitesse. Avec une génération vidéo bien plus fluide que la version originale de février dernier, Sora Turbo vise une expérience utilisateur optimisée.
Parmi les nouveautés les plus excitantes, la fonction Storyboard se démarque. Elle permet de créer des vidéos sur mesure en dictant les événements à chaque instant de la séquence.
Vous avez aussi la possibilité d’étendre une vidéo à partir d’une courte scène ou de créer des clips à partir d’une simple image fixe. Le petit plus ? Un flux de vidéos d’autres utilisateurs est disponible pour stimuler votre inspiration.
Côté performances, la précision des instructions a été boostée grâce à une meilleure gestion des données d’entraînement. Et si vous aimez les chiffres, OpenAI a même publié pour la première fois une carte système détaillant les rouages techniques et les mesures de sécurité mises en place.
Toutefois, cette révolution reste pour l’instant hors de portée en Europe, freinée par des régulations strictes. Pour les chanceux éligibles, les abonnements varient entre 20 $ (ChatGPT Plus, 50 vidéos mensuelles) et 200 $ (ChatGPT Pro, accès étendu avec des générations à vitesse réduite et 500 vidéos rapides).
Malgré ces améliorations, la perfection n’est pas au rendez-vous
La perfection n’est pas au rendez-vous, en effet. En février, Sora était critiqué pour ses « bras supplémentaires » ou des objets flottants improbables. Avec la version Turbo, ces imperfections sont moins fréquentes mais encore présentes.
Sam Altman, PDG d’OpenAI, a été transparent : « La technologie vidéo en est à ses balbutiements, mais elle va connaître des progrès fulgurants ». Malgré cet enthousiasme, l’outil rencontre des limitations, notamment dans l’exécution d’actions complexes et des problèmes de physique parfois… excentriques.
OpenAI reste toutefois proactif en matière de sécurité : toutes les vidéos sont enrichies de métadonnées C2PA pour lutter contre les deepfakes, et un outil interne permet de vérifier l’authenticité du contenu généré.
Alors, prêts à vous profiter de cette nouvelle version ou bien le potentiel de Sora n’en vaut pas la peine ? À vous la parole dans les commentaires !
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