Pour Elon Musk, Mars sert d’assurance face à la destruction future de la Terre par le Soleil. Mais ses inactions sur le climat lui valent de vives critiques.
On sait peut-être enfin pourquoi le milliardaire se passionne autant pour Mars. Dans une interview accordée à Fox News en mai 2025, Elon Musk a réaffirmé sa volonté de faire de l’humanité une civilisation multiplanétaire. Cette obsession constituerait une « assurance-vie » face à la destruction inévitable de la Terre par le Soleil.
Une menace cosmique
Dans environ six milliards d’années, le Soleil, en se dilatant, engloutira la Terre, rendant toute vie impossible. Musk argue qu’établir une colonie autosuffisante sur Mars garantira la survie de l’humanité face à ce destin inéluctable.
Son entreprise SpaceX envisage des missions non habitées dès 2026, suivies de vols humains d’ici 2029. Et la fusée Starship et les robots humanoïdes Optimus de Tesla sont au cœur de ce projet.
Cependant, cette vision futuriste suscite des critiques acerbes, notamment en raison de son apparente déconnexion avec les défis environnementaux actuels. Alors que la crise climatique menace la planète à court terme, Musk semble minimiser cette urgence.
Urgence climatique, un angle mort dans la vision d’Elon Musk
Par ailleurs, des observateurs relayés par des médias comme The Independent reprochent au milliardaire de contribuer à l’affaiblissement des réglementations environnementales. À titre d’exemple, SpaceX a été épinglé pour des rejets d’eaux usées toxiques au Texas, nuisant à la faune et à la végétation locales.
De plus, les lancements de Starship ont des impacts écologiques significatifs. Un paradoxe pour une entreprise prônant la survie de l’humanité.
Musk soutient même et publiquement des politiques favorisant l’exploitation des combustibles fossiles, notamment sous l’administration Trump. Il néglige la Terre au profit d’un rêve martien.
Cap sur Mars
L’influence de Musk s’étend jusqu’à la NASA. Sur proposition du gouvernement Trump, le budget 2025 grimpe d’un milliard de dollars, orienté vers des programmes martiens.
Cette manne propulse les ambitions de SpaceX, mais qu’en est-il des priorités scientifiques et environnementales ?
Des experts alertent sur un point de non-retour climatique, comme le rappellent les ODD de l’ONU. Ils soulignent que le dérèglement climatique de la Terre ne vient pas que du soleil.
Pendant ce temps, Musk se concentre sur une menace distante de plusieurs milliards d’années, un choix jugé mal calibré. Des voix critiques, comme Naomi Klein dans Rolling Stone, dénoncent ce biais du « long-termisme », qui occulte les crises immédiates.
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L’option Mars est un suicide directe!…
Même si on rétablie une atmosphère respirable, de par refroidissement de son cœur, la planète a perdu son champs magnétique ce qui la laisse sans protection contre les rayons et les vents solaire. C’est donc pour nous les humains, une mort horrible.
Comme il reste plus de 2 milliard d’années avant de se ronger les ongles, pourquoi pas s’occupé de notre terre et enfin… de penser intelligemment !