Vous pensiez que les robots se contentaient de préparer vos cafés ou de passer l’aspirateur ? En 2025, les robots s’imposent désormais dans les blocs opératoires en tant que chirurgiens. Et leur méthode d’apprentissage est aussi bluffante que futuriste. Ainsi, ils regardent des vidéos. C’est comme vous quand vous apprenez à monter un meuble grâce à un tutoriel en ligne. Mais ici, nous parlons de santé !
Les robots chirurgiens autonomes ne relèvent plus de l’imaginaire, mais bien d’une incroyable avancée technologique. En observant des vidéos de chirurgiens humains, ces machines développent des compétences telles que suturer des plaies ou manipuler des outils. À la croisée de l’intelligence artificielle et de la robotique, cette innovation révolutionne le domaine médical. Mais peut-on vraiment confier sa vie à un robot ?
Les robots chirurgiens s’entraînent en regardant des vidéos
Si je vous avais dit il y a quelques années que des robots pourraient devenir chirurgiens simplement en regardant des vidéos, vous m’auriez sûrement ri au nez. Mais nous sommes en 2025, et c’est bel et bien réel !
Alors comment ça marche ? Le robot regarde donc une vidéo d’un chirurgien en train de suturer une plaie par exemple. Puis, il décide « Ok, je peux le faire moi-même ». C’est exactement ce qu’ont réussi des chercheurs des universités de Stanford et John Hopkins. Ils ont créé un modèle d’entraînement pour robots basé sur des vidéos dans lesquelles des chirurgiens humains pilotent des bras robotisés.
Par conséquent, ces robots apprennent à imiter les gestes du chirurgien. Qui plus est, ils corrigent leurs propres erreurs ! Par exemple, s’ils laissent tomber une aiguille, ils la ramassent sans qu’on leur dise quoi faire. Et la prochaine étape pour ces petits prodiges, c’est de réaliser des opérations complètes sur des cadavres d’animaux.
Entre prouesse et prudence
La robotique en salle d’opération, ce n’est pas nouveau. Je vous rappelle un peu le buzz du « chirurgie sur un raisin » en 2018. Les robots guidés par des chirurgiens y montraient une précision hallucinante. Par ailleurs, souvenez-vous qu’en 2020, les médecins ont réalisé 876 000 opérations avec l’aide de ces machines.
Ces instruments permettent d’atteindre des zones inaccessibles à la main humaine. Tout en évitant les tremblements et en réduisant les risques pour les nerfs. Mais jusqu’à présent, un chirurgien restait toujours derrière les commandes du robot.
Vous savez ce qui me fait un peu peur ? L’idée que des médecins ou des chirurgiens deviennent trop dépendants de ces robots. Si une machine fait une erreur, qui est responsable ? Et surtout, comment éviter que les compétences des chirurgiens humains ne s’atrophient à force de ne plus pratiquer eux-mêmes ?
Ensuite, il y a la question de l’approbation. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) devra valider ces robots avant qu’ils ne soient utilisés en toute autonomie.
En outre, aux États-Unis, ils manquent de chirurgiens. D’ici 2036, il pourrait y avoir un déficit de 10 000 à 20 000 professionnels. Les robots autonomes pourraient combler une partie de cette pénurie de chirurgien, mais est-ce la vraie solution ? Et si nous nous attaquions plutôt aux problèmes systémiques, comme les conditions de travail et la formation des médecins ?
Bref, la précision et la capacité à apprendre de ces robots chirurgiens sont incroyables, mais comme pour toute technologie, ils doivent être utilisés avec précaution. Parce qu’au final, une machine, aussi intelligente soit-elle, n’a ni conscience, ni empathie. Et ça, je pense que c’est irremplaçable. Alors, prêts à vous faire opérer par un robot ?
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