Le Samsung Galaxy XR arrive plus léger, plus confortable et ouvert à Netflix, YouTube ainsi qu’ à l’IA. Proposé à 1 799 dollars, il coûte deux fois moins que l’Apple Vision Pro.
Fruit du partenariat entre Samsung, Google et Qualcomm, le Galaxy XR inaugure une nouvelle génération de casques sous Android XR. Il mise sur les contenus et l’intelligence artificielle plutôt que sur la démonstration technologique. Son design, plus épuré, offre un usage fluide, libre et plaisant.
De “Projet Moohan” à Samsung Galaxy XR
En décembre 2024, Samsung, Google et Qualcomm annonçaient le projet Moohan, prototype d’un casque de réalité mixte. L’idée consistait à bâtir un écosystème complet autour d’un nouveau système d’exploitation, Android XR.
Ce casque a été conçu pour rivaliser avec Apple dans les domaines de la réalité étendue et de l’IA. Après plusieurs mois de silence, certains observateurs imaginaient le projet abandonné.
Le 21 octobre 2025, Samsung a finalement levé le voile sur la version définitive du casque. Le Galaxy XR, désormais disponible aux États-Unis et en Corée du Sud. Le constructeur coréen ne cherche pas à imiter Apple, mais à tracer sa propre voie.
Là où Cupertino mise sur le prestige et le contrôle, Samsung valorise l’accessibilité, la compatibilité et la liberté d’usage. À 1 799 dollars, le Galaxy XR coûte près de la moitié du Vision Pro, vendu 3 499 dollars, soit l’équivalent de 3 699 euros en Europe.
Plus léger, plus simple, mais mieux pensé pour le confort
Le Samsung Galaxy XR pèse 545 grammes, contre 800 grammes pour son rival. Il doit cette légèreté à sa structure en plastique renforcé et à une batterie déportée. Cette conception réduit la pression faciale et améliore le confort sur la durée.
Le casque embarque deux écrans Micro-OLED 4K à 90 Hz et une dizaine de capteurs. Il dispose aussi d’un système audio immersif à six micros et d’une autonomie moyenne de 2h30.
Le Samsung Galaxy XR prend en charge le Wi-Fi 7, une nouveauté que ne propose pas Apple. L’absence d’écran externe et de matériaux premium limite son aspect luxueux, mais contribue à une expérience d’usage plus naturelle.
La firme coréenne présente ce casque comme un maillon central d’un futur écosystème XR. Il sera bientôt suivi de lunettes connectées, certaines avec écran, d’autres sans.
L’objectif ne consiste pas à remplacer le PC, mais à enrichir les usages du quotidien : visionnage, jeu, communication, formation et collaboration virtuelle.
Android XR, l’atout majeur d’un écosystème ouvert
La véritable force du Samsung Galaxy XR réside dans Android XR, un système bâti sur un principe clé : l’ouverture. Contrairement à visionOS, il autorise l’usage immédiat de toutes les applications Android, sans restriction.
Le casque embarque nativement YouTube, Google Maps, Google Photos, Circle to Search et même Netflix, absent du Vision Pro. Au cœur de cette expérience, l’assistant Gemini joue les chefs d’orchestre : il observe, écoute et réagit en temps réel. Une scène attire le regard ? Gemini commente, suggère, ou déclenche une action par la voix ou le geste.
Le Samsung Galaxy XR comprend ce que perçoit l’utilisateur : son champ visuel, les sons, les points qu’il fixe. En retour, il délivre des informations contextualisées et des interactions fluides, comme si la réalité elle-même devenait intelligente.
Par ailleurs, chaque acheteur profite d’un an offert de Google AI Pro, YouTube Premium, Google Play Pass, YouTube TV et NBA League Pass. Côté usage, le Samsung Galaxy XR cible d’abord les amateurs de cinéma et de streaming, séduits par l’idée d’une salle virtuelle privée. Le casque ouvre aussi la porte au jeu VR sur PC, ajoutant une dimension ludique à l’expérience.
Techniquement, l’Apple Vision Pro M5 garde une longueur d’avance : processeur plus rapide, affichage plus net, suivi facial et rendu spatial d’un autre niveau. Pourtant, le Samsung Galaxy XR s’impose comme une alternative plus accessible, légère et futée.
Moins « hypertech » mais plus malin, le Samsung Galaxy XR trace sa voie entre Apple et Meta : celle d’un casque fun, ouvert, et prêt à démocratiser la réalité étendue.
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