Apple vient d’accéder au club très fermé des entreprises évaluées plus de 4 000 milliards de dollars. Le secret de ce coup monumental est un objet que tout le monde connaît déjà : l’iPhone 17.
L’iPhone 17 n’a pas simplement relancé la conversation sur les smartphones. Il a relancé l’action Apple et catapulté la firme au sommet de Wall Street. Le titre a grimpé d’environ 13 % depuis la sortie du nouveau modèle. Ce rebond renforce la conviction que l’iPhone reste la vache la plus rentable de Cupertino.
Chris Zaccarelli, directeur des investissements chez Northlight Asset Management, le dit très bien. Plus Apple met d’iPhone dans les mains du public, plus l’écosystème attire. Et cet écosystème vend tout, du câble Lightning qui traîne à la maison jusqu’à l’abonnement iCloud qui renouvelle sa facture comme par magie.
iPhone 17 : le nouveau chouchou de la planète finance
Les premiers mois de l’année avaient été rudes. Apple faisait face à une concurrence féroce en Chine. Les tarifs douaniers américains menaçaient sa production. Les analystes redoutaient une baisse prolongée.
Pourtant, la société a choisi une stratégie discrète. Celle d’absorber les coûts supplémentaires au lieu de les répercuter sur les clients. Cette décision a calmé les inquiétudes et préparé le terrain pour le lancement du nouvel iPhone.
L’arrivée de l’iPhone 17 a ensuite bouleversé la donne. Les consommateurs, de Pékin à Moscou, se sont rués sur les modèles Air et classiques. Et les ventes ont dépassé celles du modèle précédent de 14 % aux États-Unis et en Chine, selon Counterpoint.
Cette demande soutenue a immédiatement eu un effet sur la bourse. L’action Apple a augmenté de plus de 50 % depuis avril. Et elle a franchi la barre symbolique des 4 000 milliards de dollars, rejoignant Microsoft et Nvidia dans ce cercle élitiste.
Certains observateurs critiquaient Apple pour sa prudence vis-à-vis de l’IA et voyaient plusieurs cadres partir vers Meta. Aujourd’hui, les résultats trimestriels ont démontré la solidité de la société. Les segments clés ont connu une croissance à deux chiffres. Les services comme iCloud ou Apple Pay sont sur le point de générer plus de 100 milliards de dollars. Ce qui montre que l’entreprise continue de nourrir ses revenus au-delà du simple smartphone.
Le club des 4 000 milliards et l’ambiance des marchés
Nvidia avait ouvert le bal en juillet, grâce à l’explosion des investissements dans l’IA, suivi par Microsoft qui a profité de son partenariat avec OpenAI. La participation de 27 % dans la société d’IA représente déjà plus de 100 milliards de dollars. Apple rejoint désormais ce trio, démontrant qu’une bonne stratégie produit peut rivaliser avec la tech la plus avant-gardiste.
Cette montée spectaculaire n’a pas échappé aux analystes. Sur Wall Street, la prudence est palpable. La baisse potentielle des taux d’intérêt américains attire autant les regards que la croissance d’Apple. Le Dow Jones et le Nasdaq s’installent à de nouveaux sommets. Ce, tandis qu’en Europe, le FTSE 100 suit le mouvement, porté par des gains comme ceux d’HSBC.
Certains investisseurs redoutent une bulle. Chris Beauchamp d’IG parle d’un « rallye détesté ». Chaque sommet atteint par les indices ou par une action semble confirmer les craintes. Pourtant, la résilience du marché se manifeste dans la continuité des gains et le dynamisme des entreprises tech, même après une année difficile.
Apple, de son côté, savoure ses résultats tout en gardant un œil sur le marché chinois et sur les évolutions technologiques mondiales. L’iPhone 17 a donné un souffle nouveau. Toutefois les prochains trimestres détermineront si l’entreprise maintiendra cette cadence vertigineuse ou si le marché commencera à tester sa résistance.
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