Ce malware vise les amateurs de chats rares, un danger inattendu !

Les amateurs australiens de chats du Bengale sont devenus la cible inattendue de cybercriminels. Ces derniers exploitent des techniques sophistiquées pour diffuser des logiciels malveillants, notamment le Gootloader.

Ce malware, apparu en 2014, est reconnu pour voler des informations sensibles et servir de précurseur à d’autres attaques telles que les ransomwares.

YouTube video

Gootloader exploite une technique appelée empoisonnement SEO. Les attaquants manipulent les résultats des moteurs de recherche pour piéger leurs victimes. Sophos a découvert que des recherches comme « Les chats du Bengale sont-ils légaux en Australie ? » redirigeaient les utilisateurs vers des sites malveillants. Ces pages semblent innocentes, mais cachent des pièges dangereux. En vérité, un simple clic peut déclencher le téléchargement d’un fichier suspect.

Le piège fonctionne en plusieurs étapes précises. Une fois que la victime clique sur le lien malveillant, son navigateur est redirigé vers un autre site. Ce dernier télécharge un fichier JavaScript volumineux. Des processus s’exécutent en arrière-plan et établissent une persistance. Les cybercriminels utilisent ensuite PowerShell pour déployer Gootkit. Ce malware facilite l’installation d’autres outils, comme Cobalt Strike, qui permet des attaques futures.

Les experts de Sophos soulignent l’évolution constante de Gootloader. Depuis 2020, les cybercriminels utilisent cette technique avec succès. Des campagnes massives d’infection continuent de cibler des groupes spécifiques. Ces criminels adaptent leurs méthodes pour contourner les mesures de sécurité. Gootloader est l’une des nombreuses opérations qui exploitent les moteurs de recherche. Cette stratégie leur permet d’atteindre facilement des cibles vulnérables.

Le malvertising, un danger qui persiste

Les cybercriminels utilisent aussi le malvertising, ou publicité malveillante. Cette méthode consiste à diffuser des annonces infectées qui redirigent les utilisateurs vers des sites malveillants. Ces sites distribuent souvent des versions trojanisées d’applications légitimes. Une fois les informations volées, d’autres cybercriminels les achètent. Les affiliés de ransomware utilisent ces informations pour des attaques plus destructrices.

YouTube video

Les agences de cybersécurité, comme le NCSC britannique, travaillent pour contrer ces tactiques. Cependant, le malvertising reste un problème majeur. est toujours critiqué pour l’apparition de ces sites dans ses résultats de recherche. De ce fait, l’entreprise affirme qu’elle agit pour supprimer les sites signalés. Malgré ces efforts, les cybercriminels trouvent toujours des moyens d’exploiter les failles.

Les amateurs de chats du Bengale et tous les internautes doivent rester vigilants. Adopter de bonnes pratiques de sécurité est crucial pour éviter de tomber dans ces pièges.

Restez à la pointe de l'information avec LEBIGDATA.FR !

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Newsletter

La newsletter IA du futur

Rejoins nos 100 000 passionnés et experts et reçois en avant-première les dernières tendances de l’intelligence artificielle🔥