Les cyberattaques aux ransomwares et autres malwares chiffrés se propagent désormais comme une véritable pandémie. C’est ce que révèle un rapport sur la cybersécurité publié par Sonicwall.
Bien que les ransomwares fassent les gros titres depuis plusieurs années, aucune solution n’a été trouvée pour lutter contre ces malwares particulièrement redoutables capables de paralyser tout un système informatique jusqu’à ce qu’une rançon soit payée.
De fait, ce type d’attaque informatique continue à permettre aux hackers qui les exploitent de se remplir les poches sans trop se démener. Il est donc plutôt logique de voir le nombre de ces attaques augmenter au fil du temps.
Selon un rapport fraîchement publié par Sonicwall sur les pires menaces de cybersécurité, le nombre de malwares chiffrés a augmenté de près d’un quart en un an. En 2018, la firme avait dénombré plus de 2,8 millions d’attaques chiffrées, ce qui représentait déjà une hausse de 27% par rapport à 2017.
Les Ransomwares en tant que services Cloud et les kits de malwares open source toujours plus accessibles
Sur les six premiers mois de 2019, 2,4 millions d’attaques ont déjà été répertoriées. Si la tendance se poursuit, l’augmentation totale du nombre de ransomwares par rapport à 2018 pourrait atteindre 76% d’ici la fin 2019.
Plusieurs facteurs expliquent cette tendance alarmante. Outre le fait que ces attaques soient souvent perpétrées avec succès, la hausse du volume de ransomwares est liée à l’essor du marché des » RaaS » (Ransomwares as a Service) : des services Cloud permettant d’orchestrer une cyberattaque chiffrée à moindre coût et en toute simplicité.
On trouve par ailleurs de plus en plus de kits de malwares open source en libre accès sur la toile. Ces kits regroupent tout le nécessaire pour permettre à n’importe qui de lancer une cyberattaque contre la cible de son choix…
Enfin, c’est la démocratisation des cryptomonnaies qui a contribué à cette explosion du Ransomware. Sachant qu’il est aujourd’hui simple comme bonjour de se procurer du Bitcoin et autres cryptomonnaies, les criminels savent que leurs proies n’auront d’autre alternative que de payer la somme exigée…
- Partager l'article :