Et si un collégien réussissait là où des chercheurs ont échoué depuis des siècles ? À seulement 13 ans, un jeune passionné remet en lumière le mythe fascinant du rayon de la mort d’Archimède… avec des miroirs et des lampes.
Brenden Stener n’a que 13 ans, mais il vient de réussir une expérience qui impressionne la communauté scientifique. Ce jeune Canadien a recréé une version miniature du célèbre « rayon de la mort » d’Archimède et les résultats sont aussi fascinants qu’éloquents.
Tout commence par une fascination pour l’un des plus grands savants de l’Antiquité : Archimède. Inspiré par ce génie grec, Brenden Stener a décidé de transformer une légende antique en projet scolaire. Son objectif : tester l’efficacité d’un dispositif lumineux censé avoir brûlé des navires romains en 212 av. J.-C.
L’arme supposée d’Archimède reposait sur un principe simple : réfléchir la lumière du soleil à l’aide de miroirs pour concentrer la chaleur sur une cible. Brenden a adapté ce principe à une échelle réduite en remplaçant le soleil par des lampes chauffantes. Avec minutie, il a disposé des miroirs concaves pour concentrer les rayons sur un point précis.
Des résultats qui relancent le débat historique
À l’aide d’un thermomètre infrarouge, Brenden a mesuré l’effet thermique produit par son dispositif. Résultat : la température sur la cible atteignait 50°C, avec une nette augmentation à chaque miroir ajouté. Ce chiffre prouve que la chaleur peut être focalisée efficacement, même sans soleil.
Selon ses propres mots : « Si l’on augmentait l’échelle avec une source plus puissante, on pourrait provoquer un embrasement. ». Cette conclusion prudente laisse entendre que le mythe d’Archimède n’est peut-être pas si invraisemblable.
Certes, brûler des navires en mouvement, à distance et en mer, reste une autre affaire. Plusieurs éléments rendent l’hypothèse difficile : conditions météo changeantes, besoin d’un alignement parfait et précision des instruments antiques. Pourtant, Brenden rappelle que le principe scientifique n’est pas une invention moderne.
Une récompense bien méritée pour un esprit curieux
Son projet n’est pas passé inaperçu. La London Public Library a récompensé Brenden pour la qualité et l’originalité de son expérience. Cette distinction valorise à la fois sa démarche expérimentale et sa capacité à faire dialoguer passé et présent.
Brenden Stener montre que la curiosité peut encore faire revivre les légendes. Et que les sciences, même vieilles de deux mille ans, peuvent se réinventer entre les mains d’un collégien passionné.
- Partager l'article :